Safaa Erruas
Safaa (ou Safâa) Erruas, née en 1976 à Tétouan, est une artiste marocaine.
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École nationale des beaux-arts de Tétouan (d) |
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Biographie
Elle est née en 1976 à Tétouan. Après un an d'études supérieures à la Faculté des sciences de Tétouan, elle change de cap et opte pour une formation artistique. Diplômée de l’Institut national des Beaux-Arts de Tétouan en 1998[1] - [2], elle développe un langage spécifique. Son travail, abstrait et minimaliste, est le plus souvent marqué par une couleur unique, le blanc, qui symbolise, selon elle, l'immatérialité, le silence, la fragilité, avec des dessins en sutures, coupures et coutures comme des plaies non cicatrisées, incluant des éléments pointus ou tranchants (aiguille, lame de rasoir, couteau, fil)[3] - [4] - [5] - [6] - [7]. Elle vit et travaille à Tétouan[8].
Elle expose au Maroc[3] - [2] - [8], et, dès 1998, à l’international : alors qu’elle vient de terminer ses études artistiques et d'obtenir son diplôme, elle participe à une exposition organisée par Jean-Louis Froment, fondateur du CAPC musée d'art contemporain de Bordeaux dans le cadre du « Temps du Maroc » en France. Elle est ensuite résidente, pendant six mois, de la Cité internationale des arts à Paris[1]. En 2002, elle participe à la cinquième Biennale de Dakar[8], et à nouveau à celle de 2006, année où elle fait partie des artistes primés[9]. En 2009, elle est aussi retenue comme une des cinq artistes femmes significatives des nouvelles générations d'artistes femmes dans le monde musulman, pour une exposition new-yorkaise organisée par le MoCADA, ou Museum of Contemporary African Diasporan Arts[6].En 2016, une partie de ses œuvres sont exposées à Paris dans le cadre de la Foire d’art contemporain et de design centrée sur l’Afrique, Also Known As Africa (AKAA), au Carreau du Temple[10], puis à nouveau en 2018 dans ce même cadre[11]. Elle est également présente en 2017 à Londres dans un salon annuel consacré à l’art contemporain du continent africain[4]. Ses œuvres font partie de collections telles que le Palais royal marocain, la Société générale (Maroc), la Caisse de dépôt et de gestion (Maroc), la Fondation ONA au Maroc, la Fondation Jean Paul Blachère à Apt, ou encore le Centre d’art contemporain de Lagos au Nigéria[3].
Références
- Amel Nejjari, « Tétouan au féminin : au fil du temps avec Safaa Erruas… », Libération,‎ (lire en ligne)
- Khalid Mesfioui, « Safaa Erruas égrène son "temps parcouru" à l'Atelier 21 », Le360.ma,‎ (lire en ligne)
- Ghizlaine Tazi, « Safaa Erruas expose des œuvres immaculées à l'Atelier 21 », Le360.ma,‎ (lire en ligne)
- Roxana Azimi, « A la foire 1:54 de Londres, l’art africain sur son 31 », Le Monde,‎ (lire en ligne)
- Amine Boushaba, « Arts plastiques: La force fragile de Safae Erruas », L'Économiste, no 5410,‎ (lire en ligne)
- (en) « Perspectives : Art, Women and Islam », The New York Times,‎ (lire en ligne)
- (en) Daniella Geo, « Safaa Erruas: A Step Ahead », Nafas Art Magazine,‎ (lire en ligne)
- Nadia Ouiddar, « Le temps parcouru, de Safaa Erruas à Casablanca », Le Matin,‎ (lire en ligne)
- « Biennale de Dakar (2006). Les artistes primés », sur le site de la Biennale de Dakar
- « AKAA, la première édition de la foire d’art contemporain centrée sur l’Afrique à Paris », Le Monde,‎ (lire en ligne)
- Roxana Azimi, « À Paris, la foire AKAA met à l’honneur les jeunes talents africains », Le Monde,‎ (lire en ligne)