Sabine Monirys

Elle épouse en avril 1959 le peintre Jacques Monory[3], avec lequel elle aura un fils en 1961, Antoine Monory[2] - [3], elle se sépare de Jacques Monory en 1967[3] et épouse en secondes noces le metteur en scène et comédien Jérôme Savary avec lequel elle aura un fils en 1969, Robinson Savary[4].

Elle contribue régulièrement à la revue littéraire, artistique et féministe Sorcières[5].

Avec Michel Le Bois et Patrick Chauveau elle crée les décors du spectacle Les Grands Sentiments de Jérôme Savary et Grand Magic Circus, présenté en 1975 à Barcelone[6].

En 1977 elle fait partie de l'exposition Six hommes, six femmes, organisée et présentée par Gérard Fromanger à la galerie Jean Larcade à Paris[7]. La même année elle participe à la Biennale de São Paulo (São Paulo, Brésil), catégorie arte catastrófica, avec huit peintures à l'huile, La valise aux souvenirs, Elle se leva pour aller au wagon-restaurant, Peut-être la lumière était-elle trop vive ?, La jeune personne à des convulsions, vous le voyez bien, Reste la question du ciel, Il lui fallait encore une fois voir les étoiles, La traversée des apparences et Pourquoi faut-il qu'elle frémisse ?[8].

En 1993 elle anime un atelier d'art plastique au centre pénitentiaire de Clairvaux[9].

• Petite elle était somnambule, peinture, 1976, musée d'Art moderne de Paris[10]
• Vous ne devineriez jamais ce que ça m'a permis de voir, huile sur toile, 1976, Centre national des arts plastiques[11]
• Sans titre, maquette de cerf-volant réalisée dans le cadre du Festival d'automne à Paris, 1976, Centre national des arts plastiques[12]
• Pourquoi une femme tremble t-elle ?, peinture, 1979, musée d'Art moderne et contemporain de Strasbourg (MAMCS)[13]
• Bonjour!, huile sur toile, 1980, musée de Grenoble[14]
• Frétiller n'a rien d'utile, huile sur toile, 1980, Centre national des arts plastiques[15]
• Je suis un habitant, mais d'où ?, peinture, 1981, musée d'Art moderne de Paris[16]
• Pour le moment vous continuez à crier, huile sur toile, 1982, Centre national des arts plastiques[17]
• Bonsoir tout le monde, lithographie et collage sur papier, 1991, Centre national des arts plastiques[18]
• Aïe! Aïe! Aïe!, alliages ferreux, papier, carton, plume d'oie, textile, bois et peinture, 1996, Centre national des arts plastiques[19]
• Vos songes, s'il vous plaît !, béton, plumes, verre cassé, oiseau, écorces de palmier, herbes, brindilles, coquillage et ferraille, 2000, Centre national des arts plastiques[20]

• Les Deux caprices : Roland Topor (Texte) et Sabine Monirys (Images), Les Deux caprices : histoire en images, Grasset & Fasquelle, coll. « Grasset Jeunesse  », 1974 (ISBN 978-2-246-00108-9, présentation en ligne)
• Eros, au hasard : Véronique Mayssone (Auteur) et Sabine Monirys (Illustrations), Eros, au hasard, Dumerchez & éditions HumuS de Lausanne, coll. « L'Indiscrète   », 1999, 40 p. (ISBN 978-2-912927-22-4, présentation en ligne)
• La Petite : Sabine Monirys (Auteur), La Petite, Petit Jaunais , 1999 (présentation en ligne)
• En vain l'azur : Nicolas Vatimbella (Auteur) et Sabine Monirys (Illustrations), En vain l'azur, Seuil, novembre 2001, 120 p. (ISBN 978-2-02-051148-3)
• Sabine Monirys, « Souvenirs d'instants : une approche sensible », la revue art et thérapie, Paris, art & thérapie, n^os 84/85 « En prison : l'art en liberté surveillée »,‎ décembre 2003 (présentation en ligne).

• (pt) Bienal São Paulo, 14ª Bienal de São Paulo (1977) : Catálogo, Bienal São Paulo, 1977 (lire en ligne)
• Galerie Krief (Paris) (auteur) et Alain Jouffroy (Collaborateur), Sabine Monirys : un temps de chien, Galerie Krief-Raymond, 1979
• Direction de l'Aménagement Urbain de la Mairie de Paris et Pavillon de l'Arsenal, murs peints de Paris, Éditions du Pavillon de l'Arsenal, 1990, 128 p. (ISBN 2-907513-05-2, présentation en ligne)
• Gilbert Lascault (textes), Frissons : Les âmes barbelées, Centre Culturel, Centre de créations pour l'enfance de Tinqueux, 2000