STS-3
La mission STS-3 est la troisième mission de la navette spatiale américaine, effectuée comme les deux premières par l'orbiteur Columbia.
STS-3 | ||
Données de la mission | ||
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Vaisseau | Navette spatiale Columbia | |
Équipage | 2 hommes | |
Date de lancement | ||
Site de lancement | Kennedy Space Center Pas de tir 39A |
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Date d'atterrissage | ||
Site d'atterrissage | Base de White Sands Piste 17 |
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Durée | 8 jours, 4 minutes et 46 secondes |
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Orbites | 130 | |
Altitude orbitale | 272 kilomètres | |
Inclinaison orbitale | 38,0° | |
Distance parcourue | 5,4 millions de kilomètres | |
Photo de l'Ă©quipage | ||
Jack R. Lousma et C. Gordon Fullerton | ||
Navigation | ||
Équipage
- Commandant : Jack R. Lousma (2) États-Unis
- Pilote : C. Gordon Fullerton (1) États-Unis
Le chiffre entre parenthèses indique le nombre de vols spatiaux effectués par l'astronaute, STS-3 inclus.
Doublures :
- Commandant : Thomas K. Mattingly États-Unis
- Pilote : Henry W. Hartsfield États-Unis
Paramètres de la mission
- Masse :
- Navette au décollage : 106 782 kg
- Navette Ă l'atterrissage : 93 924 kg
- Chargement : 10 301 kg
- Périgée : 241 km
- Apogée : 249 km
- Inclinaison : 38,0°
- Période de révolution : 89,4 min
Objectifs
Un des objectifs de ce vol était de tester le système de pilote automatique lors de l'atterrissage.
DĂ©roulement du vol
L'atterrissage avait été initialement prévu sur Edwards Air Force Base mais à cause de conditions climatiques défavorables (de la pluie), il a finalement eu lieu sur la base de White Sands[1] pour la première et dernière fois, le milieu sablonneux du désert ayant entraîné quelques dégâts et nécessité des opérations de maintenance supplémentaires.
Il avait été demandé à Jack R. Lousma de laisser le pilote automatique effectuer la phase d'atterrissage, et de tester la reprise en main en mode manuel à une altitude de 300 pieds.
En effectuant la manœuvre, Jack R. Lousma est entré en « pompage piloté », c'est-à -dire qu'il effectuait des manœuvres au manche synchronisées avec les mouvements de l'appareil, faisant osciller dangereusement celui-ci. Le copilote étant plus habitué au pilotage des appareils de grosse taille lui a donné alors le conseil de lâcher le manche. Le pilote a ainsi pu reprendre le contrôle de la navette.
Le même incident de pompage piloté s'est ensuite reproduit lors de l'abattée (manœuvre consistant à poser le train avant alors que l'arrière est déjà en contact avec le sol).
Par la suite, la NASA n'utilisera plus jamais le mode automatique pour la phase d'atterrissage.