SOM-Berthiot

SOM-Berthiot (également dénommée Société d'optique et de mécanique de haute précision ou encore Lacour-Berthiot) était une société française d'optique.

L'entreprise Claude Berthiot, devenue par la suite Lacour-Berthiot[2], fondée en 1857[3] était une entreprise familiale jusqu'au début du XX^e siècle où elle est devenue société anonyme en 1908 et a pris le nom de S.O.M. (Société d'Optique et de Mécanique de Haute Précision) à la veille de la Première Guerre mondiale. Depuis lors, une partie de son activité était tournée vers des applications militaires.

En 1913, la société est reprise par Schneider et Cie.

Ses deux usines principales étaient à Paris (125, boulevard Davout, dans le 20^e arrondissement et 164, rue de la Croix-Nivert, dans le 15^e arrondissement). Elle s’est agrandie de deux autres usines à Dijon (45, avenue Stalingrad et rue Nicolas-Berthot) en absorbant la société Fleury-Hermagis en 1934. L'effectif total dépassait le millier d’employés. La S.O.M. est surtout connue pour ses objectifs photographiques souvent sous le nom SOM-Berthiot, mais aussi pour d'autres marques.

Dans les années 1950, c'est le plus grand fabricant français d'optique instrumentale.

Elle fusionne en 1964[4] avec la société Optique et précision de Levallois (OPL) pour donner naissance à la Société d'Optique, Précision, Electronique et Mécanique (SOPELEM), puis devenue SFIM, et absorbée par la SAGEM en 1999-2000, qui ne produisait plus que de l'optique militaire.

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