Sémaphore de Béar
Le sémaphore de Béar[alpha 1] ou sémaphore du cap Béar est un sémaphore construit en et situé sur le territoire de la commune de Port-Vendres dans le département des Pyrénées-Orientales, sur le mont Béar à environ 80 mètres d’altitude[1], à proximité du cap Béar sur la Côte Vermeille. Il est utilisé par la Marine nationale.
Type | |
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Construction |
1861 |
Propriétaire |
Pays | |
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Commune | |
Altitude |
81 m |
Coordonnées |
42° 30′ 59″ N, 3° 07′ 59″ E |
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Histoire
Projet d'attentat déjoué en 2015
En , un projet d'attentat islamiste est avoué par trois suspects arrêtés par la police[2] : ils auraient voulu décapiter un militaire gradé affecté à ce sémaphore puis diffuser la vidéo sur Internet[2]. Comme l’indique la référence[2] (dont la photographie attenante), une confusion s'est probablement introduite dans la déclaration du parquet de Paris qui cite le « fort Béar » — installation de l’Armée de terre française vide de personnel car elle sert de terrain d’exercice — au lieu de citer le sémaphore où sont en permanence présents quelques militaires de la Marine nationale chargés de surveiller les côtes[alpha 2]. Ces deux installations sont situées sur le même mont Béar et distantes d’environ 700 m l’une de l’autre : le sémaphore est en contrebas du fort, à l'est de celui-ci — lequel fort est à une altitude d’environ 205 mètres[3] — le sémaphore se trouve ainsi à proximité du phare de Béar, à une distance d’environ 300 m à l'ouest de celui-ci.
Les trois radicalisés Antoine Frerejean, Djebril Amara et Ismaël K, ont été condamnés en 2018 à neuf ans de prison[4].
Notes et références
Notes
- En , la dénomination « sémaphore de Béar » est celle qui apparaît inscrite en grandes capitales sur un des murs de l'installation.
- C'est notamment dans cette unité qu'en était affecté un des principaux suspects, Djebril Amara, avant qu'il ne soit réformé de la Marine nationale en . Pour mémoire, ce suspect, Djebril Amara, est âgé de 23 ans en .
Références
- Accéder à la page GeoHack, puis cliquer sur « Carte IGN », ce qui provoque l'affichage de la carte de l’Institut national de l'information géographique et forestière à l'endroit souhaité.
- William Molinié, « Projet d'attentat au sémaphore de Béar : ce que les trois suspects ont avoué devant les policiers », sur 20minutes.fr, Paris, (consulté le ).
- Accéder à la page GeoHack, puis cliquer sur « Carte IGN », ce qui provoque l'affichage de la carte de l’Institut national de l'information géographique et forestière à l'endroit souhaité.
- « Projet d’attentat au sémaphore de Béar : neuf ans de prison pour trois jeunes radicalisés », sur leparisien.fr, (consulté le ).