Ryūjo Hori
Ryūjo Hori (堀 柳女, Hori Ryūjo), née Matsue Yamada (山田 まつゑ, Yamada Matsue) le et morte le , est une fabricante de poupées traditionnelles japonaises.
Naissance | |
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Décès |
(à 87 ans) |
Nom dans la langue maternelle |
堀柳女 |
Nom de naissance |
山田 まつゑ |
Nationalité | |
Activité |
Distinction |
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Hori commence sa carrière artistique comme peintre mais se tourne vers la fabrication de poupées après avoir éprouvé une épiphanie avec un bout de chewing gum. Observant celui-ci à demi-mâché, elle observe qu'il ressemble à un visage humain, ce qui l'amène à s’intéresser aux représentations tridimensionnelles de la forme humaine. Elle commence à fabriquer des poupées en farine et en pâte de journal avec des baguettes comme base structurelle[1] - [2]. En 1930, elle rejoint le groupe d'artistes Dontakusha de Yumeji Takehisa et par la suite se consacre exclusivement à la fabrication de poupées. Cette même année, elle tient sa première exposition au Hina matsuri[3] - [4] - [5]. Plus tôt dans sa carrière, elle avait étudié auprès des fameux fabricants de poupées Goyo Hirata et Juzō Kagoshima (1898-1982), tous deux Trésor national vivant du Japon[2].
Sa création d'un nouveau style de poupées kimekomi-ningyō lui vaut d'être elle-même désignée Trésor national vivant du Japon en 1955. Elle est à la fois la première femme à recevoir cette distinction et le premier artiste à être en grande partie autodidacte[3] - [6]. Elle sculpte communément des poupées à l'image des femmes de l'aristocratie de l'époque de Heian, en bois de paulownia ou, plus tardivement, en shiso (terre cuite couverte de papier)[7]. Ses poupées peuvent prendre jusqu'à dix ans pour être achevées[8]. En 1983, durant une visite présidentielle au Japon, elle est présentée à Nancy Reagan qui déclare « admirer la patience de Hori autant que son art[5] ». L'artiste n'est pas autorisée à apporter ses outils — essentiellement des couteaux — à la rencontre[9].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Ryūjo Hori » (voir la liste des auteurs).
- New Japan, Mainichi Publishing Company, (lire en ligne), p. 125.
- Tsune Sugimura et Masataka Ogawa, The Enduring Crafts of Japan : 33 Living National Treasures, Walker/Weatherhill, (lire en ligne), p. 210.
- 金子賢治 et 今井陽子, 今日の人形芸術 : 想念の造形, TBS, (lire en ligne), p. 14.
- 講談社, Japan : An Illustrated Encyclopedia, Kodansha, , 1924 p. (ISBN 978-4-06-206489-7, lire en ligne), p. 562.
- « Dolls, Tea Service Delight First Lady »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), (consulté le ).
- Louis Frédéric, Japan Encylopedia, Harvard University Press, , 1102 p. (ISBN 978-0-674-01753-5, lire en ligne), p. 353.
- Tokubē Yamada, Japanese Dolls, Japan Travel Bureau, (lire en ligne), p. 156.
- Jan Fontein, Committee of the Exhibition of Living National Treasures of Japan et Museum of Fine Arts, Boston, Art Institute of Chicago, Japanese American Cultural & Community Center (Los Angeles, Calif.), Japanese American Cultural and Community Center, Living National Treasures of Japan, Committee of the Exhibition of Living National Treasures of Japan, (lire en ligne).
- Briton Hadden et Henry Robinson Luce, Time, Time Incorporated, (lire en ligne), p. 127.