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Rufus T. Firefly

Rufus T. Firefly est un groupe de rock alternatif espagnol, originaire d'Aranjuez, à Madrid. Il est formé en 2006 par Víctor Cabezuelo (voix et guitare), Carlos Campos (guitare), Julia Martín-Maestro (batterie) et Sara Oliveira (basse). Plus tard, ils sont rejoints par Alberto Rey (claviers). Ils tirent leur nom du personnage de Groucho Marx (des Marx Brothers) dans le film La Soupe au canard.

Rufus T. Firefly
Description de cette image, également commentée ci-après
Rufus T. Firefly au Palencia Sonora de 2018.
Informations générales
Pays d'origine Drapeau de l'Espagne Espagne
Genre musical Rock alternatif
Années actives 2006–2009, depuis 2011
Labels Lago Naranja Records
Site officiel rufustf.com
Composition du groupe
Membres Víctor Cabezuelo
Carlos Campos
Julia Martín-Maestro
Miguel de Lucas
Marta Brandariz
Anciens membres Alberto Rey
Sara Oliveira
Rodrigo Cominero

Biographie
Víctor Cabezuelo.

Rufus T. Firefly entame son périple en 2006, année de leur premier concert effectue lors du concours Global Battle of the Bands à Madrid. Après ce début inspirant nait Invisible, une première démo, composée de quatre chansons chantées en anglais.

En 2008, ils enregistrent leur premier album studio, My Synthetic Heart[1]. Il s'agit d'un album auto-produit dont divers médias tels que Radio 3 (El Paraíso, Disco Grande, Dangerously Together), Cadena Ser et des blogs spécialisés, ont parlé. Ses onze chansons mènent le jeune groupe à la finale des concours et dans des compilations d'initiatives telles que la quatrième édition de la compilation Explosión local[2]. En son soutien, ils visitent toute la péninsule. Ils commencent à être reconnus dans la scène underground. leur premier clip est tourné pour le morceau 8:24.

À ce stade de sa carrière, le groupe se sépare à la fin de 2009 pour des raisons personnelles, sans préciser si la décision était définitive. En février 2011, avec un an de silence et après avoir décidé d'adopter l'espagnol dans ses morceaux, Rufus T. Firefly publie un EP intitulé La historia secreta de nuestra obsolescencia programada[3]. Ce deuxième opus, également auto-produit, est enregistré aux studios El Lado Izquierdo, aux commandes de Dany Richter (Russian Red, Christina Rosenvinge...) et sous la direction de Manuel Cabezalí. (Havalina, The Cabriolets..).

Lors de la tournée en soutien à l'EP, ils collaborent avec le claviériste Alberto Rey. Ils sont inclus dans plusieurs compilations (Pop a Porter 2008, Festimad Taste, Mundo Pop, Encuentros Alados), et participent à des compétitions telles que le XIV Concurso Nacional de Pop-Rock de Rivas Vaciamadrid[4] qu'ils remportent, ou la Villa de Laredo 2011, à laquelle ils sont finalistes[5].

Ø (2012)[6] est le troisième album studio de Rufus T. Firefly, qui compte désormais cinq membres, après l'arrivée définitive d'Alberto Rey aux claviers. Cette fois-ci, l'album est publié par le label Lago Naranja Records[7].

Répétant le succès de son successeur, produit par Dany Richter et Manuel Cabezalí, l'album est enregistré en mai, et publié en septembre ; une partie de la presse spécialisée nationale telle que Ruta 66 et le magazine El País (Tentaciones)[8]. Il se classe 12e du classement annuel établi par Mondosonoro[9], ou jouent pendant des mois tout au long de la programmation de Radio 3[10], 10 et dans d'autres stations nationales.

En 2014, ils sortent leur quatrième album studio, Nuevo, supposant une confirmation définitive au niveau national du groupe. Passage en 2015 pour jouer dans de petites salles et dans certains des festivals les plus importants du pays. La fin de la tournée de l'album s'effectue à la Sala Ocho et Medio à Madrid[11]. En 2017, ils jouent au Gran Café (Mexique) avec Kill Aniston[12]. Le , ils jouent au Sound Isidro.

Discographie
  • 2008 : My Synthetic Heart
  • 2011 : La Historia secreta de nuestra obsolescencia programada
  • 2012 : Ø
  • 2014 : Nueve
  • 2017 : Magnolia
  • 2018 : Loto
  • 2021 : El largo mañana

Notes et références
  1. Alberto Gómez Sola, « El mundo de Tulsa », sur Nombre de la editorial, (consulté le ).
  2. (es) La Tribuna de Ciudad Real, « El ganador de la IV edición de Explosión Local volverá a protagonizar un videoclip », (consulté le ), Rufus T. Firefly, Campbell, Ed Wood Lovers, Bêbel, 2Mi, Cicerone, La Interestelar, The Lezbians, Proyecto Delphi, Stick, Hatecode, Pota en la Sopa, Loop Brothers, Bandando, Bajo Cuerda, José Luis Jiménez, TooSoul y Ataraxia son los grupos que han quedado finalistas en la IV edición de Explosión Local, y que participado en la grabación de un CD, del que se han editado 5.000 copias a distribuir por salas de música, festivales, discográficas, etc.
  3. Mondo Sonoro - Jaime Oriz, « Rufus T. Firefly en ascenso », (consulté le ), Hace un par de años Rufus T. Firefly publicaron “La historia secreta de nuestra obsolescencia programada”, un disco digno pero que aún estaba lejos de mostrar sus mejores bazas.
  4. (es) AsociacioConcejalía de Infancia y Juventud Área de Acción Social, Igualdad y Participación. n Cultural San Rock-e, « Concurso Pop Rock », (consulté le ), p. 14ª EDICIÓN DEL CONCURSO POP ROCK (2011) ; GRUPOS GANADORES; 1er premio: RUFUS T. FIREFLY ; 2º premio: ALADEMOSKA Áccesit mejor grupo local: ROCKET
  5. (es) Asociación Cultural San Rock-e, « Final concurso Pop-Rock Villa de Laredo », (consulté le ), Fueron seleccionadas por el jurado entre las 128 bandas inscritas como como finalistas de la edición 2011 las siguientes seis bandas: Rufus T Firefly (Madrid), Crownless (Madrid), Contacto en Francia (Madrid), Smoking Adders (La Rioja), Somepeople (Cantabria) y Colourless (Cantabria), como banda más votada a través de internet.
  6. Marc Loret, « El futuro era esto », (consulté le ), La banda regresa en 2012 con Ø. Un disco diferente. Melancólico. Delicado. De esos que dejan huella. Tremendamente nórdico y extrañamente español. Un disco en el que definitivamente han abandonado el inglés y donde la batuta del nuevo gurú de la producción patria Manuel CabezalÌ ha dotado a la banda de un sonido más depurado y oscuro, Ése que ya se intuía en su primer y autoproducido largo My synthetic heart (2009) y que fue consolidándose en lo que sería el inicio de la nueva etapa de la banda, ya con Manuel a los mandos, en el Ep La historia secreta de nuestra obsolescencia programada (2011). Insisto, todo estaba ahí, lo que diferencia a los grandes productores del resto es que saben dar con la tecla adecuada. ¡Y vaya si ha dado con ella!
  7. (es) Diario del Altoaragón, « Rufus T. Firefly"o" (Lago Naranja Records) », (consulté le ).
  8. (es) EDICIONES EL PAÍS, S.L., « Estrenamos vídeo de Rufus T Firefly », (consulté le ).
  9. (es) Bruno Corrales, « Los mejores discos nacionales de 2012, del 20 al 11 », sur Mondosonoro, 26 déciembre 2012 (consulté le ).
  10. (es) Ángel Carmona, « Hoy empieza todo », (consulté le )
  11. (es) « Rufus T Firefly, Groucho estaría orgulloso - Musicisnatural », sur Blog de Música Musicisnatural.
  12. (es) « Rufus T. Firefly y Kill Aniston recalan hoy en el Gran Café », sur diariodeleon.es (consulté le ).

Liens externes
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