Rue des Vieilles-Étuves-Saint-Martin
La rue des Vieilles-Étuves-Saint-Martin est une ancienne rue située dans l'ancien 7e arrondissement de Paris qui a disparu lors de la construction du Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou[1].
Anc. 7e arrt Rue des Vieilles-Étuves-Saint-Martin
(disparue) | ||
Rue des Étuves-Saint-Martin (photographie d'Eugène Atget). | ||
Situation | ||
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Arrondissement | Anc. 7e | |
Quartier | Sainte-Avoye | |
DĂ©but | Rue Beaubourg | |
Fin | Rue Saint-Martin | |
Morphologie | ||
Longueur | 110 m | |
Largeur | 7 m | |
Historique | ||
Création | Avant 1280 | |
Ancien nom | Rue des Estuves Rue Geoffroy-des-Bains Rue des Étuves Rue des Estuves |
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GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
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Origine du nom
Son nom lui vient des « estuves aux femmes », qui étaient dans cette rue, au coin de la rue Beaubourg.
Situation
La rue des Vieilles-Étuves-Saint-Martin, d'une longueur de 110 mètres, qui était située dans l'ancien 7e arrondissement, quartier Sainte-Avoye, commençait aux 11-13, rue Beaubourg et finissait aux 64-66, rue Saint-Martin[2].
Les numéros de la rue étaient rouges[3]. Le dernier numéro impair était le no 19 et le dernier numéro pair était le no 16.
Historique
Cette rue qui était déjà construite en 1280 était nommée « rue des Estuves » en 1300, puis vers 1350 « rue Geoffroy-des-Bains » ou « rue des Étuves ».
Elle est citée dans Le Dit des rues de Paris de Guillot de Paris sous le nom de « rue des Estuves ».
Anciennement, on criait dans les rues : « Les estuves ! » ou « Bains chauds ! ».
On voyait autrefois dans cette rue une petite maison vieille et sans apparence. Sur la porte était scellée une table de marbre noir portant cette inscription :
- « Dieu tient le cœur des rois en ses mains de clémence,
- Soit chrétien, soit payen, leur pouvoir vient d'en haut,
- Et nul mortel ne peut (c'est un faire le faut)
- Dispenser leurs sujets du joug d'obéissance. »
D'après une tradition populaire, cette maison avait été bâtie par un architecte de Henri IV[4].
Elle est citée sous le nom de « rue des Vielles estuves » dans un manuscrit de 1636.
Une décision ministérielle du 15 messidor an XII (), signée Chaptal, fixe la largeur de cette voie publique à 7 mètres.
Notes et références
- « La rue Beaubourg et ses alentours », www.carnavalet.paris.fr.
- Cadastre de Paris par îlot (1810-1836), plan 25e quartier « Sainte-Avoye », îlot no 13, F/31/86/28, îlot no 14, F/31/86/29.
- Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, Ă©tymologique et historique des rues de Paris, 1817.
- FĂ©lix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments.
Voir aussi
Bibliographie
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris.
- FĂ©lix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments.
- Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, Ă©tymologique et historique des rues de Paris, 1817.