Rue des Solitaires
La rue des Solitaires est une voie située dans le 19e arrondissement de Paris, en France.
19e arrt Rue des Solitaires
| |||
| |||
Situation | |||
---|---|---|---|
Arrondissement | 19e | ||
Quartier | Amérique | ||
DĂ©but | 52, rue de la Villette | ||
Fin | 19, rue des FĂŞtes | ||
Morphologie | |||
Longueur | 327 m | ||
Largeur | 16 m | ||
Historique | |||
Création | Avant 1730 | ||
Ancien nom | Rue des Deux-Solitaires | ||
GĂ©ocodification | |||
Ville de Paris | 8636 | ||
DGI | 9017 | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
GĂ©olocalisation sur la carte : 19e arrondissement de Paris
| |||
Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
La rue des Solitaires est une voie globalement orientée est-ouest. Elle débute à l'ouest perpendiculairement à la rue de la Villette et se termine à l'est sur la place des Fêtes. La rue des Annelets et la rue Arthur-Rozier débouchent sur son côté nord, la rue de Palestine sur son côté sud.
Origine du nom
D'après Gustave Pessard [1], elle doit ce nom de Solitaires à quelques habitants solitaires qui s'y étaient installés au début.
Historique
La rue des Solitaires est une voie de l'ancienne commune de Belleville, annexée par Paris en 1860 ; elle figure sur le plan de Roussel, qui date de 1730.
À l'origine, elle s'appelait « la rue des deux Solitaires »[2]. Deux religieuses de l’ordre de Sainte-Claire s’étaient établies dans cette rue[3].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Au no 38 débouche une voie privée qui mène au 151, rue de Belleville, dénommée la « cité du Palais-Royal-de-Belleville ». D'après Hillairet, ce nom rappellerait une grande maison située en face du couvent des moines de Picpus, appelée la « Maison-Rustique », et aussi le « Palais-Royal », propriété, en 1812, d'un notable de Belleville appelé Pérès ([2], p. 224).
- No 41 : emplacement, jusqu'en 1907, du regard du Marais[2].
- No 44 : le regard Lecouteux, ancien regard de l'aqueduc de Belleville, est situé dans la cour de l'immeuble ; il est inscrit comme monument historique depuis 1929.
- Au n° 47 , se trouvait un couvent franciscain dont le beau bâtiment a été remplacé par un immeuble en 1968[2] (voir ce blog).
- Au no 31 se trouve un temple hindouiste.
Chanson
Dans sa célèbre chanson La Dernière Séance, Eddy Mitchell dit : « J'allais rue des Solitaires / À l'école de mon quartier. » Mais l'école du quartier se trouve, très proche, rue Fessart.
Le cinéma évoqué dans cette chanson[4] se trouvait, assez proche, au 146, rue de Belleville, et a été remplacé par un supermarché.
Galerie
- Mur peint, au n°49.
- Plaque émaillée.
- Boulangerie (années 1990)…
- … devenue loft.
- Entre les rues des Annelets et de Palestine (années 1990).
- Même lieu après piétonisation (années 2000).
- Mur peint au n° 21 ; artiste : Demoiselle MM
- Statue dans une niche au n° 20.
Notes et références
- Gustave Pessard, Nouveau dictionnaire historique de Paris, paris, E. Rey, (lire en ligne), p. 1455
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol. [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117), p. 525.
- « Rue des Solitaires »
- Les cinémas disparus
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Rue des Solitaires (mairie de Paris)
- Carte interactive des voies de Paris
- Rue des Solitaires (blog très complet)
- Rues des Solitaires (blog sur les rues des Solitaire en France)