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Rue des Archers (Lyon)

La rue des Archers est une rue du 2e arrondissement de Lyon, dans le quartier de Bellecour.

Rue des Archers
Voir la photo.
sculpture des archers en façade du n°15
Voir la plaque.
Situation
CoordonnĂ©es 45° 45′ 34″ nord, 4° 50′ 00″ est
Ville Lyon
Quartier Bellecour (2e arr.)
DĂ©but rue de la RĂ©publique (Lyon)
Fin place des CĂ©lestins
Morphologie
Type Rue
GĂ©olocalisation sur la carte : Lyon
(Voir situation sur carte : Lyon)
Rue des Archers

Situation et accès

Elle est à proximité, en parallèle, de la place Bellecour. La circulation va de la rue Édouard-Herriot à la place des Célestins, et est règlementée sur la partie débouchant sur rue de la République.

Origine du nom

Le nom de la rue garde le souvenir d'une caserne d'archers royaux : en effet, celle-ci avait ses quartiers généraux dans un immeuble situé dans la Cour des Archers[1], le dernier vestige de cette cour étant aujourd'hui une petite ruelle voûtée située au 10 rue Confort[2].

Historique

Les moines Jacobins ont occupĂ© les lieux Ă  partir du XIIIe siècle et en ont Ă©tĂ© chassĂ©s Ă  la RĂ©volution, et la prĂ©fecture y a Ă©tĂ© installĂ©e de 1818 Ă  1852. De plus, la rue des Archers a Ă©tĂ© tracĂ©e au milieu du XIXe siècle et son tracĂ© n'a pas Ă©tĂ© modifiĂ©e. La section comprise entre la rue Émile-Zola et la place des CĂ©lestins a Ă©tĂ© appelĂ©e passage Couderc en hommage Ă  un dĂ©putĂ© du RhĂ´ne, et a gardĂ© ce nom jusqu'en 1873 ; cinq ans plus tard, cette section a Ă©tĂ© incorporĂ©e Ă  la rue des Archers[3]. En 1923, la rue comportait 19 numĂ©ros de bâtiments. Le numĂ©ro 3 avait Ă©tĂ© construit par Henri Feuga et fut ultĂ©rieurement lĂ©guĂ© aux Hospices. Les numĂ©ros 9 et 10 furent bâtis sous la direction de Casimir Echernier. Le , plusieurs maisons de cinq Ă©tages furent dĂ©truites par un incendie et le maire octroya un montant de 18 000 francs aux sinistrĂ©s[4]. Par ailleurs, c'est dans cette rue que Necker Ă©tudia les principes du marchĂ©[5].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Au numéro 17, la décoration exubérante du deuxième étage est typique de celles de nombreux bâtiments de bureaux qui ont été construits quand de nouvelles rues étaient créées[6]. Quant à l'Hôtel des Archers, il présente une façade moderne[2].

Au numéro 10, l'immeuble hébergeait à partir de la direction générale du Service de la Démographie créé par René Carmille, ancêtre de l'INSEE.

Voir aussi

Notes et références

  1. Robert Brun De La Valette, Lyon et ses rues, Paris, Le Fleuve, , p. 180
  2. Louis Maynard, Histoires, légendes et anecdotes à propos des rues de Lyon, avec indication de ce qu'on peut y remarquer en les parcourant, Les Traboules, , 412 p. (ISBN 978-2-911491-57-3), p. 26-27
  3. Maurice Vanario, Rues de Lyon : à travers les siècles, Lyon, ELAH, , 333 p. (ISBN 2-84147-126-8), p. 16
  4. Louis Maynard, Dictionnaire des lyonnaiseries — Les hommes. Le sol. Les rues. Histoires et légendes, vol. 1, Lyon, Jean Honoré, (1re éd. 1932), p. 73, 74
  5. Gilbert Bouchard, L'histoire des rues de Lyon, Grenoble, Glénat, , 124 p. (ISBN 2-7234-3442-7), p. 8
  6. Nicolas Jacquet, Façades lyonnaises — 2000 ans de créations architecturale et de confluence culturelles, Paris, Les Beaux Jours, , 239 p. (ISBN 978-2-35179-026-7), p. 147
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