Rue de la Martinière (Lyon)
La rue de la Martinière est une voie du quartier Saint-Vincent dans le 1er arrondissement de Lyon, en France.
Rue de la Martinière
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Situation | ||
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Coordonnées | 45° 46′ 06″ nord, 4° 49′ 48″ est | |
Ville | Lyon | |
Arrondissement | 1er | |
Quartier | Saint-Vincent | |
Début | Quai Saint-Vincent | |
Fin | Rue Terme | |
Histoire | ||
Anciens noms | Petite Rue des Auges (en partie) | |
Géolocalisation sur la carte : Lyon
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Situation et accès
La rue débute quai Saint-Vincent, au niveau de la rue Tavernier et proche de la fresque des Lyonnais, elle est ensuite traversée par la rue Hippolyte-Flandrin et se termine rue Terme en face de la rue Sainte-Catherine. La rue Pareille et les places Saint-Vincent et Gabriel-Rambaud commencent sur cette voie tandis que la rue Louis-Vitet s'y termine[1].
Du quai Saint-Vincent à la place Rambaud, la circulation se fait dans le sens inverse de la numérotation avec un stationnement d'un seul côté puis à double sens avec un stationnement des deux côtés de la place Rambaud à la rue Vitet.
Les lignes C13 C18 passent par cette voie mais seulement entre la rue Terme et la place Robatel[2]. Une station Vélo'v[3]et un stationnement cyclable se trouvent près du quai Saint-Vincent ; deux autres stationnements pour vélos sont disponibles, un près de la place Saint-Vincent et un autre à l'angle de la rue rue Hippolyte-Flandrin.
Origine du nom
Le nom de cette rue vient du lycée La Martinière qui a son adresse sur cette voie[4].
Histoire
Vers la fin du XIXe siècle, le quartier fait l'objet d´un important remaniement avec des voies nouvelles qui sont ouvertes[5]. La rue de la Martinière est ouverte vers 1830 derrière le couvent des augustins. En 1831, l'ancien couvent devient l'école de la Martinière pour garçons grâce aux dons de Claude Martin[6].
L’ancien couvent des Grands Carmes[7]est détruit et la ville de Lyon achète le terrain qui permet la construction de l'école de filles créée également rue de La Martinière grâce à un legs de la veuve de Cuzieu, l'une des bienfaitrices de l'institution (1795-1884)[5].
Les Halles de la Martinière sont construites entre 1838 et 1840[8]et la salle Rameau est construite en 1908[9]. La petite rue des Auges est absorbée par la rue de la Martinière en 1855[10].
Notes et références
- « Rue de la Martinière », sur https://www.openstreetmap.org (consulté le )
- « Carte de transport », sur https://www.openstreetmap.org (consulté le )
- « Carte », sur https://velov.grandlyon.com (consulté le )
- Louis Maynard, Histoire, légendes et anecdotes à propos des rues de Lyon, avec indication de ce qu'on peut y remarquer en les parcourant, Lyon, Éditions des Traboules, p. 213-214
- « École de La Martinière des filles », sur https://patrimoine.auvergnerhonealpes.fr (consulté le )
- Adolphe Vachet, À travers les rues de Lyon, Lyon, (lire en ligne), p. 306
- Adolphe Vachet, Les anciens couvents de Lyon, Lyon, Emmanuel Vitte, (lire en ligne), p. 193-214
- Ville de Lyon - Voirie et architecture municipales, Bellon, , 175 p. (lire en ligne), p. 132
- Noël Mongereau, Lyon du XXe et XXIe siècles, Éditions lyonnaises d'art et d'histoire, , p. 246
- Maurice Vanario et Henri Hours, Rues de Lyon à travers les siècles : XIVe – XXIe siècles, Lyon, Éditions lyonnaises d'art et d'histoire, (ISBN 9782841471263), p. 21