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Rue d'Enfer (Nantes)

La rue d'Enfer est une rue du centre-ville de Nantes en France.

Rue d'Enfer
Image illustrative de l’article Rue d'Enfer (Nantes)
La rue d'Enfer vue de la rue Garde-Dieu. À gauche, le bâtiment abritant les archives municipales.
Situation
CoordonnĂ©es 47° 13′ 09″ nord, 1° 33′ 16″ ouest
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Pays de la Loire
Ville Nantes
DĂ©but Rue Garde-Dieu
Fin Rue LĂ©on-Blum
Morphologie
Type Rue
Longueur 75 m
GĂ©olocalisation sur la carte : Nantes
(Voir situation sur carte : Nantes)
Rue d'Enfer
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue d'Enfer
GĂ©olocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
(Voir situation sur carte : Loire-Atlantique)
Rue d'Enfer

Description

Longue d'environ 75 mètres, cette une artère bitumĂ©e, ouverte Ă  la circulation qui part de la rue Garde-Dieu pour aboutir rue LĂ©on-Blum, Ă  l'angle sud-ouest de la place du Port-Communeau, et ne croise d'ailleurs aucune autre artère.

DĂ©nomination

Au XVIIe siècle, la rue porte successivement les noms de « rue Dieudonné » et de « rue J.-B.-Rousseau ». Selon Édouard Pied le nom actuel lui aura été donné par antithèse à la première de son ancien dénomination « rue Dieudonné »[1].

Historique

Camille Mellinet indique qu'il y avait dans cette rue, un « Jeu de Paume de la maison d’Enfer ». Cette maison fut habitée par un certain Isaac Caron, maitre apothicaire[1].

En 1908, la ville acquiert les immeubles situés au 1 rue d'Enfer et celui se trouvant à l'angle de la rue Garde-Dieu au no 8, pour y transférer les services de la police et de l'octroi installés alors dans l'hôtel de ville tout proche. Durant le conflit la Seconde Guerre mondiale, les locaux de la rue d'Enfer sont endommagés.

Après avoir reconstruit ces bâtiments en 1955 (les travaux Ă©tant couverts par un emprunt et par l'indemnitĂ© reprĂ©sentative des dommages de guerre), la ville cède, la mĂŞme annĂ©e, les locaux au Bureau d'aide social, devenue par la suite le centre communal d'action sociale (C.C.A.S) pour la somme de 4 236 000 Francs.

Les Archives municipales de la ville prennent possession les locaux du C.C.A.S (transfĂ©rĂ©s place Saint-Similien), après un dĂ©mĂ©nagement qui dura du au , Ă  la suite de 8 mois de travaux d'amĂ©nagement ayant coutĂ© 510 308 Francs dont 345 159 Francs pour l'installation des rayonnages[2].

En , la municipalité avait pris la décision de transférer les Archives dans l'ancien dépôt de tramways de Morrhonnière situé boulevard Michelet qui serait alors réhabilité[3]. En avril 2014, ce projet alors en sommeil fut relancé dans le cadre de la création d'un « centre d'histoire » qui occuperait les lieux[4].

Notes et références

  1. Pied 1906, p. 109.
  2. « Historique des archives - Historique des bâtiments et des fonds », sur www.archives.nantes.fr, archives municipales de Nantes (consulté le ).
  3. Les archives remplaceront les camions poubelles - article 20 minutes du 10 janvier 2010
  4. Un futur centre d'histoire à la Morrhonnière - Article Ouest-France du 3 mai 2014.

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

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