Rue Russeil
La rue Russeil est une rue du quartier Hauts-Pavés - Saint-Félix de Nantes, en France.
Rue Russeil | ||||
Situation | ||||
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Coordonnées | 47° 13′ 25″ nord, 1° 33′ 40″ ouest | |||
Pays | France | |||
RĂ©gion | Pays de la Loire | |||
Ville | Nantes | |||
Quartier(s) | Hauts-Pavés - Saint-Félix | |||
Début | Rue des Hauts-Pavés | |||
Fin | Rue de Bel-Air | |||
Morphologie | ||||
Type | Rue | |||
Histoire | ||||
Création | 1834 | |||
Monuments | Hospice Saint-Anne | |||
GĂ©olocalisation sur la carte : Nantes
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
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DĂ©nomination
Russeil est le nom du propriétaire du terrain sur lequel la rue a été tracée[1]. Jean-Pierre Russeil (1777, Beaulieu-sous-Parthenay - 1855, Nantes) est un courtier en roulage, dirigeant d'une entreprise de transport par diligence[2]. La voie est d'abord dénommée « passage Russeil »[3].
Historique
La rue est ouverte en 1854 après l'achat de terrains, couvrant 5 800 m2, à Jean-Pierre Russeil. Ce site est choisi pour la construction d'un « asile de vieillards pauvres » par la municipalité de Nantes[coord 1]. Il s'agit pour celle-ci de remplir la condition posée par Jacques Urvoy de Saint-Bedan pour qu'il fasse une donation importante à la ville[4].
Toujours en 1856, Jacques Urvoy de Saint-Bedan achète à Jean-Pierre Russeil une parcelle de 1 900 m2 limitrophe de celle acquise par la mairie, et dont il fait don pour le nouvel établissement. Il ajoute à cette donation l'achat d'un onéreux système de chauffage pour le nouveau bâtiment[4].
La conception de l'« asile Sainte-Anne » est confiée à Joseph-Fleury Chenantais. Une chapelle est construite, et inaugurée le . Jacques Urvoy de Saint-Bedan a imposé que la gestion de l'asile soit confiée aux Petites sœurs des pauvres. Celles-ci refusent de respecter la décision de la mairie de limiter l'accès à l'asile aux seuls Nantais. Après négociation, il est établi un quota de places réservées aux habitants de la ville[4].
En 2014, un projet de réorganisation du site de la maison des Petites sœurs des pauvres aboutit après plusieurs années de vicissitudes. Il comprend la reconstruction des bâtiments qui abritent désormais un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), l'édification d'immeubles de logements et l'agrandissement du parc des Capucins dont l'entrée principale donnait sur la rue Noire (un deuxième accès se trouve rue d'Iéna au sud-ouest) et verra un troisième accès créé depuis la rue Russeil par l'aménagement d'une coulée verte[5].
Voies annexes
Rue de Friedland
Il s'agit d'une rue d'environ 135 mètres formée de deux segments perpendiculaires, qui s'ouvre entre les numéros 38 et 40 de la rue Russeil[coord 2].
Rue d'IĂ©na
Il s'agit d'une impasse formée de deux segments perpendiculaires de respectivement 120 et 110 mètres, dont le premier s'ouvre entre sur l'une des extrémités de la rue de Friedland et donne également accès au parc des Capucins[coord 3].
Notes et références
- Pied 1906, p. 280.
- Pajot 2010, p. 186.
- Étienne Ravilly et Jacques-Yves de Sallier-Dupin, La Ville de Nantes de la monarchie de juillet à nos jours, Nantes, éditions Reflets du passé, , 304 p. (ISBN 2-86507-019-0), p. 63.
- Claude Kahn et Jean Landais, Nantes et les Nantais sous le Second Empire, Nantes, Ouest éditions et Université inter-âges de Nantes, , 300 p. (ISBN 2-908261-92-8), p. 64.
- « Petites sœurs des pauvres : le projet a abouti », sur ouest-france.fr, Ouest-France, (consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
- Stéphane Pajot, Nantes histoire de rues, Les Sables d'Olonne, d'Orbestier, , 215 p. (ISBN 978-2-84238-126-4).
- Édouard Pied, Notices sur les rues de Nantes, A. Dugas, , 331 p., p. 260.
Coordonnées des lieux mentionnés
- Asile Sainte-Anne : 47° 13′ 29″ N, 1° 33′ 40″ O
- Rue de Friedland : 47° 13′ 25″ N, 1° 33′ 46″ O
- Rue d'Iéna : 47° 13′ 29″ N, 1° 33′ 46″ O