Rue Levert
La rue Levert est une voie du 20e arrondissement de Paris, en France. Elle commence place Henri-Krasucki et se termine au 174, rue de Belleville.
20e arrt Rue Levert
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Situation | |||
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Arrondissement | 20e | ||
Quartier | Belleville | ||
Début | Place Henri-Krasucki | ||
Fin | 174, rue de Belleville | ||
Morphologie | |||
Longueur | 355 m | ||
Largeur | 8 m | ||
Historique | |||
Création | Avant 1730 | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 5573 | ||
DGI | 5638 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 20e arrondissement de Paris
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Origine du nom
Elle porte le nom de Victor Levert (1769-1831), un notaire qui fut le maire de la commune de Belleville de 1805 à 1829.
Historique
Cette voie de l'ancienne commune de Belleville, présente sur le plan de Roussel de 1730 à l'état de sentier, entre les actuelles rues des Cascades et des Rigoles ou elle se heurtait aux jardins du couvent des moines de Picpus qui s'étendait de la rue des Rigoles jusqu'aux 160-174, rue de Belleville.
Transformée en rue, elle est prolongée en 1837 jusqu'à la rue de Belleville à travers les jardins[1].
Elle est classée dans la voirie parisienne en vertu d'un décret du et prend sa dénomination actuelle par un arrêté du .
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
Dans cette rue, le s'ouvre le premier cercle ouvrier fondé par Albert de Mun qui se compose d'une vingtaine d'ouvriers et artisans de 20 à 25 ans. (réf Albert de Mun de Robert Garric, Flammarion éditeur).
- Haut de la rue.
"Quelque temps après le 16 juillet 42 ( Rafle du Vel'd'Hiv ), une Mercedes, fanions nazis déployés sur les ailes, encadrée de motards et précédée d'une voiture blindée, déboule à toute vitesse rue des Pyrenées. Elle remonte la rue Levert et s'arrête devant un petit pavillon donnant sur jardin. Un homme que le monde entier connaît en descend. Il porte la capote militaire à parments rouge, la poitrine garnie d'une batterie de médailles : le Maréchal Goering en personne ! Il avait entendu dire qu'un collectionneur de tableaux, maître verrier de la cathédrale de Rouen, détenait chez lui des Boucher, des Fragonard, des Manet et des Renoir. Il paraît que le bellevillois, amateur de belle peinture tint tête au chef des armées du Reich et refusa de lui vendre la moindre toile, l'obligeant à retourner chez lui les mains vides. Quand même, Goering rue Levert où j'étais allé à l'école avec le camarade Krasucki, Belleville aura décidément tout vu."
( Des dimanches à Belleville, P.227-228, Clément Lépidis, 1984 )
Notes et références
- Jacques Hillairet, Connaissance du Vieux Paris, Paris, éditions Princesse, , 255 p. (ISBN 2 85961 019 7), p. 196