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Rue Jules-Ferry

La rue Jules-Ferry est une voie publique de la ville de Bordeaux.

Rue Jules-Ferry
Image illustrative de l’article Rue Jules-Ferry
Situation
CoordonnĂ©es 44° 50′ 34″ nord, 0° 36′ 19″ ouest
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Ville Bordeaux
Quartier(s) Caudéran
Début Boulevard du Président-Wilson
Fin Place de Moscou
Morphologie
Type Rue
Longueur 900 m
GĂ©olocalisation sur la carte : Bordeaux
(Voir situation sur carte : Bordeaux)
Rue Jules-Ferry

Situation et accès

Elle est située dans le quartier de Caudéran. Suivant un axe est-ouest, elle relie le boulevard du Président-Wilson, ceinture périphérique de la ville, à la place de Moscou, où elle rejoint la rue Pasteur. Ouverte à la circulation en sens unique (selon un axe ouest-est inverse à celui de sa numérotation) puis à double sens à partir du no 107, cette voie est naturellement très empruntée par les automobilistes car elle permet d'accéder à la Villa Primrose et à la Cité administrative, mais également de rejoindre la ceinture périphérique et le centre-ville via la rue Georges-Mandel.

Origine du nom

Il s'agit de l'hommage de la ville de Caudéran à l'homme d'État Jules Ferry, connu pour ses lois sur l'instruction publique, fondatrices de l'école républicaine.

Historique

La rue Jules-Ferry remplace l'ancien chemin de Fresquet[1].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • no 2 : la CitĂ© administrative. ÉdifiĂ©e par Pierre Mathieu et Pierre Calmon entre 1965 et 1974, elle comporte deux tours de 92 et 79 mètres de haut, construites avec une ossature mixte de bĂ©ton et de mĂ©tal habillĂ©e par des murs d'aluminium et de verre, permettant Ă  la lumière de pĂ©nĂ©trer en profondeur dans les diffĂ©rentes salles du bâtiment. Les architectes se rĂ©fèrent explicitement aux gratte-ciel new-yorkais et aux Lake Shore Drive Appartments de Ludwig Mies van der Rohe. Les longues bandes verticales sombres du mur-rideau lisse de la tour nord contrastent avec le noyau de bĂ©ton clair laissĂ© Ă  nu. Pour la tour sud, un fin rĂ©seau de pare-soleil fixes vient simplement rythmer la façade. Le traitement urbain des esplanades au pied de la tour, les attaques des niveaux supĂ©rieurs - l'un Ă©tirĂ©, le second interrompu - la prise en compte des ombres portĂ©es sur les parois aux textures et aux lignes diffĂ©renciĂ©es, la scission et la rĂ©union des tours par les galeries trouĂ©es de lumière, font de la CitĂ© administrative un achèvement exemplaire[2], reprĂ©sentant du style international qui a marquĂ© diverses capitales mondiales. La citĂ© regroupe environ 5500 mètres carrĂ©s de bureaux, des services mĂ©dico-sociaux, une cafĂ©tĂ©ria et une crèche sur vingt-sept Ă©tages.
  • no 76 : demeure bourgeoise qui fait Ă©cho au style de l'Avenue de Mirande avec sa tourelle en ardoise.
  • no 81 : la Villa Primrose. FondĂ©e en 1897, la SociĂ©tĂ© de sport de Bordeaux installa aussitĂ´t ses courts de tennis Ă  CaudĂ©ran sur les terrains de la famille Balaresque et prit le nom de SociĂ©tĂ© athlĂ©tique de la Villa Primrose[3]. Elle rĂ©unit, sous la prĂ©sidence d'Édouard Lawton, les membres de la gentry bordelaise passionnĂ©s de tennis. Elle reste aujourd'hui un haut lieu de la vie sportive bordelaise.
  • La CitĂ© administrative.
    La Cité administrative.
  • La Villa Primrose.
    La Villa Primrose.

Notes, sources et références

  1. Robert Coustet, Le nouveau viographe de Bordeaux : guide historique et monumental des rues de Bordeaux, Mollat, , 564 p. (ISBN 978-2-35877-002-6 et 2-35877-002-7), p. 274
  2. Delphine Costedoat, Le Festin, Bordeaux en 101 sites et monuments, hors-série de juin 2016, p. 126
  3. Site officiel


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