Rue Jean-Richepin
La rue Jean-Richepin est une voie du 16e arrondissement de Paris, en France.
16e arrt Rue Jean-Richepin
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Situation | |||
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Arrondissement | 16e | ||
Quartier | Muette | ||
DĂ©but | 39-41, rue de la Pompe | ||
Fin | 40-46, boulevard Émile-Augier | ||
Morphologie | |||
Longueur | 153 m | ||
Largeur | 12 m | ||
Historique | |||
Création | 1913 | ||
DĂ©nomination | 1950 | ||
Ancien nom | Rue Camille-Charpentier Rue Émile-Augier |
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GĂ©ocodification | |||
Ville de Paris | 4839 | ||
DGI | 4945 | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
GĂ©olocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
La rue Jean-Richepin est une voie publique située dans le 16e arrondissement de Paris. Elle commence au 39-41, rue de la Pompe et finit au 40-46, boulevard Émile-Augier[1].
Ă€ l'Est, elle se situe dans le prolongement de la rue Nicolo.
Le quartier est desservi par la ligne  , à la station La Muette, ainsi que par les lignes de bus RATP 32 52 63 ; la gare de l'avenue Henri-Martin et la gare de Boulainvilliers de la ligne C se situent à proximité, l’une au nord et l’autre au sud.
Origine du nom
Cette rue a été nommée en l'honneur du poète français Jean Richepin (1849-1926)[1]. Il habitait dans le quartier, rue de la Tour, et y est mort.
Historique
Cette voie est ouverte sous le nom de « rue Camille-Charpentier » en 1913 avant de prendre le nom de « rue Émile-Augier », du nom du poète et dramaturge Émile Augier, et enfin sa dénomination actuelle en 1950[1].
Il ne faut pas confondre cette voie avec le boulevard Émile-Augier voisin.
Immeubles remarquables et lieux de mémoire
- En 2016, la fille du président djiboutien Ismail Omar Guelleh, Fatouma-Awo Ismail Omar, achète un appartement dans cette rue pour près de 2 millions d’euros[2]. À la suite d’une plainte de l’association anticorruption Sherpa, cet appartement est perquisitionné le 14 mars 2022 par l’Office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF), intervenant dans le cadre des dossiers dits de « biens mal acquis »[3].
- No 8 : bel immeuble non signé richement décoré. Remarquable qualité de la pierre.
- No 14 : le journaliste Paul Desachy, auteur d'un RĂ©pertoire de l'affaire Dreyfus 1894-1899 (1905), y habitait en 1933 (lettre de 1933 Ă cette adresse).
Notes, sources et références
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Les Éditions de minuit, septième édition, 1963, t. 1 (« A-K »), « Rue Jean-Richepin », p. 678.
- David Bensoussan, « L’enquête sur les biens mal acquis de Djibouti s’accélère », Challenges, 29 avril 2022.
- « Biens mal acquis : perquisition dans l’appartement parisien de la fille du président djiboutien », Le Figaro immobilier, 29 avril 2022.