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Rue Jean-Rey (Viroflay)

La rue Jean-Rey est une voie de communication du centre historique de la commune de Viroflay, dans les Yvelines.

Rue Jean-Rey
Image illustrative de l’article Rue Jean-Rey (Viroflay)
La rue Jean-Rey à un siècle d'écart.
Situation
CoordonnĂ©es 48° 47′ 57″ nord, 2° 10′ 08″ est
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
Ville Viroflay
DĂ©but Avenue de Versailles
Fin Place du Général-de-Gaulle
Histoire
Anciens noms Rue de Versailles
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris et de la petite couronne
(Voir situation sur carte : Paris et de la petite couronne)
Rue Jean-Rey
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue Jean-Rey

Situation et accès

Deux Ă©poques de la rue Jean-Rey.

Orientée d'ouest en est, elle commence au carrefour de l'avenue de Versailles et de la route du Pavé-de-Meudon. Elle laisse sur sa gauche la rue Raphaël-Corby puis, au niveau de l'église, elle passe le carrefour de la Fontaine, au droit de la rue Rieussec. Elle se termine place du Général-de-Gaulle, au croisement de la rue Henri-Welschinger et de la rue Molière, dans l'axe de l'avenue Gaston-Boissier.

Origine du nom

La rue Jean-Rey et l'Ă©glise.

Jean Rey (1861-1935), membre de l’Académie des sciences, habitait dans sa propriété des Feuillantines, au no 30 de cette rue. Il est enterré au cimetière de Viroflay[1]. Son nom fut attribué à la rue en 1939.

Historique

La rue Jean-Rey Ă  Viroflay.

Cette ancienne voie, autrefois rue de Versailles, faisait partie du chemin de Normandie et de Bretagne, partant de Paris. Elle était à la fin du XIXe siècle une avenue bordée de grands parcs[2].

C'est encore aujourd'hui une des principales rues commerçantes de la ville, et dont certains établissements datent du début du XXe siècle[3].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • Église Saint-Eustache de Viroflay, Ă©rigĂ©e en paroisse en 1546[4].
  • Pavillon Saint-Vigor, Ă©difice classique construit en 1770 pour Louis Mercier de Saint-Vigor[5] - [6].
  • Piscine et stade des Bertisettes, du nom d'un lieudit[7] attestĂ© sur le cadastre napolĂ©onien de 1812. Ce plateau sablonneux fut exploitĂ© dès le XVe siècle pour la construction de la ville, et plus tard pour celle du château de Versailles[8].
  • Au no 5, un presbytère datant de la fin du XVIIIe siècle, qui servit aussi d'Ă©cole.
  • Au no 17, ancien hĂ´tel seigneurial Aimery, famille propriĂ©taire du territoire jusqu'Ă  la RĂ©volution. Elle fut transformĂ©e en Ă©cole des annĂ©es 1930 aux annĂ©es 1970[9]. C'est aujourd'hui le Conservatoire de Musique et de Danse de Viroflay[10].
  • Au no 30, ancienne propriĂ©tĂ© des Feuillantines qui Ă©tait un relais de poste sous Louis XIII avant d'appartenir Ă  la famille Chaix puis d'ĂŞtre acquise par Jean Rey en 1907[11]. La famille la revendit en 1953. C'est aujourd'hui un ensemble de quatre-vingt-quatorze logements en sept immeubles.

Notes et références

  1. « ACVFTI - Guide des rues et des sites », sur www.cartophilie-viroflay.org (consulté le )
  2. Alexis Martin, Promenades et excursions dans les environs de Paris: région de l'ouest, A. Hennuyer, (lire en ligne)
  3. « ACVFTI - Témoignages de la vie économique », sur www.cartophilie-viroflay.org (consulté le )
  4. Observatoire du patrimoine religieux, « Église Saint-Eustache »
  5. « C'est notre histoire ! », sur www.ville-viroflay.fr (consulté le )
  6. « Fol. 282. Château de Saint-Vigor, 84, rue de Versailles, à Viroflay », sur ccfr.bnf.fr (consulté le )
  7. « Yvelines. La piscine des Bertisettes à Viroflay rouvre ses portes dès lundi », sur actu.fr (consulté le )
  8. « ACVFTI - Saint-Vigor et les Bertisettes », sur www.cartophilie-viroflay.org (consulté le )
  9. « ACVFTI - Hôtel Aimery, les Feuillantines », sur www.cartophilie-viroflay.org (consulté le )
  10. « Patrimoine bâti », sur www.ville-viroflay.fr (consulté le )
  11. « ACVFTI - Prom. n°2- Rey », sur web.fdn.fr (consulté le )
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