Rue Edmé-Frémy
La rue Edmé-Frémy est une voie du quartier des Chantiers de Versailles, en France.
Rue Edmé-Frémy
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Situation | ||
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Coordonnées | 48° 47′ 48″ nord, 2° 08′ 20″ est | |
Quartier | Chantiers | |
Début | 41, rue de Vergennes | |
Fin | 24, rue Jean-Mermoz | |
Morphologie | ||
Longueur | 230 m | |
Histoire | ||
Création | 1893 | |
Géolocalisation sur la carte : Versailles
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Situation et accès
La rue Edmé-Frémy débute au 41, rue de Vergennes et se termine 24, rue Jean-Mermoz. Elle est globalement parallèle à la rue des Chantiers voisine.
Origine du nom
Elle porte le nom d'Edmé Frémy (1774-1866), pharmacien et chimiste, conseiller municipal de Versailles et conseiller général de Seine-et-Oise, père d'Edmond Frémy[1]. Sans doute ce nom fut-il donné de par la présence à proximité de la source de Porchefontaine, dont le caractère ferrugineux a été constaté par Edmé Frémy.
Historique
La rue a été ouverte en 1893 et nommée l'année suivante[1]. Elle se situe à l'emplacement de l'ancien étang de Porchefontaine[2], desséché peu de temps avant la Révolution. Sur les bords de cet étang, du côté de l'avenue de Paris, se trouvait la ferme de Porchefontaine, dont la porte faisait face à une fontaine d'eau minérale dont les qualités ont été reconnues dès le 18e siècle — le docteur Bouillac, médecin des enfants de France, en conseilla l'usage aux filles du roi Louis XV, et ces eaux furent consommées de 1740 à 1785 environ. Edmé Frémy les analysa au début du 19e siècle et elles furent reconnues comme ferrugineuses, contenant « huit centigrammes par litre de carbonate de protoxyde de fer »[3]. Cette source semble avoir disparu aujourd'hui.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Au n°16 se trouve l'école élémentaire Edmé-Frémy.
Références
- « Versailles : le quartier des Chantiers et son histoire », sur Issuu (consulté le )
- « Versailles : le quartier des Chantiers et son histoire », sur Issuu (consulté le )
- Joseph-Adrien Le Roi, Histoire des rues de Versailles et de ses places et avenues, depuis l'origine de cette ville jusqu'à nos jours (2e édition), (lire en ligne), p. 310-311