Rue Duris
La rue Duris est une voie du 20e arrondissement de Paris, en France.
20e arrt Rue Duris
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Situation | |||
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Arrondissement | 20e | ||
Quartier | Père-Lachaise | ||
DĂ©but | 37, rue des Amandiers | ||
Fin | 34, rue des Panoyaux | ||
Morphologie | |||
Longueur | 309 m | ||
Largeur | 12 m | ||
Historique | |||
Création | Vers 1832 | ||
DĂ©nomination | Vers 1832 | ||
Ancien nom | Voie DB/20 | ||
GĂ©ocodification | |||
Ville de Paris | 3072 | ||
DGI | 3041 | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
GĂ©olocalisation sur la carte : 20e arrondissement de Paris
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Situation et accès
La rue Duris est une voie publique située dans le 20e arrondissement de Paris. Elle débute au 37, rue des Amandiers[1] et se termine au 34, rue des Panoyaux.
Origine du nom
Plaque de la rue.
La rue tirerait son nom de celui d'un ancien propriétaire local[2].
Historique
Cette voie de l'ancienne commune de Belleville est ouverte sous sa dénomination actuelle entre les rues des Amandiers et des Cendriers en 1832, alignée en 1837[2], avant d'être classée dans la voirie parisienne par un décret du .
Prolongée entre les rues des Cendriers et des Panoyaux sous le nom provisoire de « voie DB/20 », cette partie prend le nom de « rue Duris » par un arrêté municipal du .
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Jacobacci était une entreprise familiale française de lutherie artisanale fondée en 1924, composée de deux frères associés, André et Roger, installée au no 7 de la rue, qui fabriquait des guitares et des banjos réputés. Elle a cessé son activité en 1994.
- No 26 : dans un petit deux-pièces, domicile de la famille de Rachel Jedinak, née Psankiewicz. Le 15 juillet 1942, alors que la rumeur d'une prochaine rafle antisémite enfle, sa mère cache ses deux filles à proximité, 15 rue de Tlemcen, chez leurs grands-parents. Après avoir été dénoncées par la concierge, la police passe et elles doivent retourner rue Duris. La famille est escortée jusqu'à un centre de regroupement de Juifs installé à La Bellevilloise. Les deux jeunes filles parviennent à s'enfuir par une issue de secours, les policiers en faction ayant opportunément détourné leur regard[3].
Références
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Les Éditions de minuit, septième édition, 1963, t. 1 (« A-K »), « Rue Duris », p. 450.
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Les Éditions de minuit, troisième édition, 1963, supplément, 1972, « Rue Duris », p. 50.
- Benoît Hopquin, « Les miraculés du Vél’d’Hiv’: « C’est la seule gifle que j’ai reçue de maman. J’ai compris plus tard qu’elle m’avait sauvé la vie » », sur lemonde.fr, (consulté le ).
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