Rue Danielle-Casanova (Aubervilliers)
La rue Danielle-Casanova à Aubervilliers, est une des artères importantes de cette ville[1]. Elle suit le tracé de la Route Départementale 27.
Danielle-Casanova | |||
La rue au niveau du cimetière communal. | |||
Situation | |||
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Coordonnées | 48° 55′ 07″ nord, 2° 23′ 34″ est | ||
Pays | France | ||
RĂ©gion | ĂŽle-de-France | ||
Ville | Aubervilliers | ||
DĂ©but | Rue du Commandant-L'Herminier | ||
Fin | Avenue Jean-Jaurès | ||
Morphologie | |||
Type | Rue | ||
Histoire | |||
Anciens noms | Chemin des Ponceaux Rue du Bateau |
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GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : ĂŽle-de-France
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Situation et accès
Cette voie commence à l'ouest par un carrefour avec la rue de Crèvecœur, qui la prolonge, et la rue Émile-Zola.
Elle croise notamment la route départementale 114 formée par la rue du Pont-Blanc et la rue Charles-Tillon.
Elle se termine à l'est par l'avenue de la Division-Leclerc à Bobigny, au croisement avec l'avenue Jean-Jaurès.
- Desserte
Origine du nom
Cette voie de communication s'appelait jadis chemin des Ponceaux[2], puis rue du Bateau[3].
Elle a été renommée en hommage à Danielle Casanova (1909-1943), une militante communiste et résistante française lors de la Seconde Guerre mondiale, morte en déportation à Auschwitz.
Historique
En 1879, s'installent au début de la rue, des industries de boyauderie[4]. Au début du siècle, s'y établirent des jardins ouvriers sur les pentes du fort d'Aubervilliers[5]. En 1944, pendant les combats de la Libération, la division Leclerc stationne sur la N 2 (carrefour Jean-Jaurès/Danielle-Casanova).
GĂ©ologie
La commune repose sur un sous-sol de nature sédimentaire[6]. La rue est située sur un sous-sol peu stable: la dissolution dans les gypses tertiaires entraînant la formation de cloches de fontis:
- Le , un cantonnier effectuant une réparation à la chaussée de la rue, constata la formation d'une cavité[7] - [8];
- En 1960, eut lieu un effondrement à la hauteur du numéro 156[9]. Le volume de la cloche atteignait 1.500 mètres3 pour un diamètre à la base de 15 mètres et une hauteur de 15 mètres[10].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Cimetière communal d'Aubervilliers, dit cimetière du Pont-Blanc, ouvert en 1862[4].
- Église Évangélique Rocher du Salut[11] - [12]
- Cité Émile-Dubois, dite cité des 800[13], dont la barre HLM Charles-Grosperrin a fait en 2021 l'objet d'une exposition sur le thème du logement populaire dans les années 1950[14] - [15] - [16].
Notes et références
- RĂ©sidence Danielle Casanova
- Contribution au diagnostic du patrimoine de la commune d'Aubervilliers
- Société générale des plans indicateurs Cartographe, « Planimètre des villes de l'Ile Saint-Denis, Aubervilliers, La Courneuve, Saint-Denis, Saint-Ouen », sur Gallica, (consulté le )
- « Aubervilliers en quelques dates », sur aubervilliers.fr
- Le potager du pauvre
- Kaufmann et Broad: Bobigny, Ă©tude d'impact
- Bulletin de la Société de Géographie de Marseille, 1967
- Bulletin de la Société géologique de France, Robert Soyer, 1961
- Géochronique, Numéros 109 à 112, 2009
- 1972 Etude de la répartition géographique du gypse antédiluvien et des risques engendrés par sa dissolution dans le Nord-Est de la Région Parisienne
- Église Évangélique Rocher du Salut
- Église Évangélique Rocher du Salut - AUBERVILLIERS
- Ensemble de logements HLM, Cité Emile-Dubois ou Cité des 800
- «En 1957, c’était Versailles !» : la vie de quatre familles de la cité des 800 retracée à Aubervilliers
- Aubervilliers : Une exposition retrace l’histoire de la barre d’immeuble Charles Grosperrin
- La vie HLM