Rue Constantine

Elle débute sur le quai de la Pêcherie, la rue d'Oran se termine sur cette voie, elle est ensuite traversée par la rue Lanterne, et aboutit sur la place des Terreaux au niveau de la rue Paul-Chenavard.

La circulation se fait dans le sens de la numérotation du quai à la rue Lanterne[1]puis dans le sens inverse de la numérotation de la rue Lanterne à la place des Terreaux[2].

Les bus et les vélos peuvent circuler dans les deux sens car les lignes C3 C14 ont une voie en site propre (arrêt Terreaux La Feuillée) qui sert aussi de bande cyclable[3].

Le nom de la rue fait référence au siège de Constantine de 1837[4].

Dès 1539, le roi autorise la destruction d'une partie des remparts des Terreaux[5]. La rue du Bessard est ouverte une fois le rempart détruit, elle était située entre le quai et la rue Lanterne, mais elle est étroite et toujours remplie de boues, et de nombreuses prostituées y exercent leur métier. Après la rue Lanterne se trouvait la rue de la Cage, ainsi nommée car une cage était sculptée sur une des maisons[6].

À la suite de l'ouverture de l'abattoir de Perrache en 1840, on démolit la boucherie des Terreaux, et on agrandit la rue du Bessard[7]. Le 27 juin 1844, le conseil municipal décide de lui donner le nom de rue Constantine[8]. En 1855, elle absorbe la rue de la Cage[7].

La femme de lettres, Juliette Récamier (1777-1849) est née rue de la Cage[6].