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Rue Chardin

La rue Chardin est une voie du 16e arrondissement de Paris, en France,

16e arrt
Rue Chardin
Voir la photo.
La rue Chardin vue depuis la rue Le NĂ´tre.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 16e
Quartier Muette
DĂ©but 5, rue Le NĂ´tre
Fin 4, rue Beethoven
Morphologie
Longueur 91 m
Largeur 12 m
Historique
Création 1877
DĂ©nomination 1877
GĂ©ocodification
Ville de Paris 1793
DGI 1788
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Chardin
GĂ©olocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 16e arrondissement de Paris)
Rue Chardin
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Situation et accès

Cette rue, longue de 91 mètres et large de 12, commence au 5, rue Le Nôtre et finit au 4, rue Beethoven. Parallèle à la Seine, elle est en sens unique vers la rue Le Nôtre.

Le site est desservi par la ligne (M)�/span>(6) à la station Passy et par la ligne de bus RATP 72, à l'arrêt Le Nôtre.

Origine du nom

Jean Siméon Chardin, Autoportrait aux besicles (1771).

Elle est nommée en l'honneur du peintre et pastelliste français Jean Siméon Chardin (1699-1779).

Historique

Cette voie est ouverte par la Ville de Paris sous sa dénomination actuelle par un décret du à l'emplacement de l'ancien cloître du couvent des Minimes de Chaillot[1].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

No 12 : plaque sur la façade mentionnant Marcel et Jane Dieulafoy.
  • No 1 : le peintre Jean-François RaffaĂ«lli (1850-1924) habite Ă  cette adresse dans les annĂ©es 1900[2].
  • Nos 2-4 : entrĂ©e de service de l'hĂ´tel de La TrĂ©moille, construit en 1912 ; aujourd'hui rĂ©sidence de l'ambassadeur de la RĂ©publique de Serbie.
  • No 6 (dĂ©moli) : la voyante Madame Fraya a habitĂ© Ă  cette adresse[3] et y est morte en 1954.
  • Nos 7-13 : International School of Paris (en).
  • No 10 :
    • HĂ´tel particulier de 1880 construit pour l’éditeur Alphonse Lemerre ; on reconnaĂ®t d’ailleurs sur le linteau du portail d’entrĂ©e l'enseigne de la maison d’édition « L’homme Ă  la bĂŞche ».
    • Le chanteur Michel Delpech a habitĂ© rue Chardin, oĂą il avait achetĂ© un hĂ´tel particulier (Il semble qu'il s'agisse du no 10 de la rue) de 600 m2, sur trois niveaux, dont il occupait le dernier Ă©tage[4]. Dans la chanson Piou, j’t’embrasse, le chanteur Ă©voque son « château d’la rue Chardin ».
  • No 11 bis : l'architecte Deneu de Montbrun y meurt en 1960[5].
  • No 12 : hĂ´tel Dieulafoy construit par Joseph Vaudremer en 1895 pour son ami l’archĂ©ologue Marcel Dieulafoy[6]. La Revue illustrĂ©e en donne, le , la description suivante : « Après avoir gravi un escalier de bois sculptĂ©, on arrive au superbe salon du premier Ă©tage dont le principal ornement est une cheminĂ©e gothique monumentale. Et partout ce ne sont que meubles rares, vases prĂ©cieux et bibelots Ă©tranges qui rappellent les civilisations passĂ©es ; le cabinet de travail de Mme Dieulafoy est particulièrement Ă©lĂ©gant avec ses tentures de velours bleu sur lesquelles se dĂ©tachent les riches reliures qui ornent sa bibliothèque. C’est dans cet hĂ´tel dĂ©licieusement ornĂ© que, chaque dimanche, se donne rendez-vous tout ce que Paris compte de cĂ©lĂ©britĂ©s mondaines, artistiques et scientifiques »[7]. En 1920, Ă  la mort de Marcel Dieulafoy, l'hĂ´tel est lĂ©guĂ© Ă  la SociĂ©tĂ© de secours aux blessĂ©s militaires (SSBM), future Croix-Rouge française. Il est actuellement le siège de la DĂ©lĂ©gation territoriale de Paris de la Croix-Rouge française.
  • Nos 2-4 : entrĂ©e de service de l'hĂ´tel de La TrĂ©moille.
    Nos 2-4 : entrée de service de l'hôtel de La Trémoille.
  • No 10 : portail d'entrĂ©e.
    No 10 : portail d'entrée.
  • No 10 : façade.
    No 10 : façade.
  • No 12 : façade de l'hĂ´tel Dieulafoy.
    No 12 : façade de l'hôtel Dieulafoy.
  • No 13 : International School of Paris (Ă©cole secondaire).
    No 13 : International School of Paris (Ă©cole secondaire).

Notes et références

  1. De Boulogne à Auteuil, Passy et Chaillot à travers les âges, Conférence prononcée à la société littéraire du Jockey-Club le 22 mars 1922 par le comte d’Andigné, Imprimerie de Lapina, 1922.
  2. Exposition franco-britannique de Londres, 1908. Catalogue spécial officiel de la section française, Comité français des expositions à l’étranger, Paris, 1908.
  3. André de Fouquières, Vers le point du jour, 1953.
  4. Pascal Louvrier, Michel Delpech, c’était chouette, L’Archipel, 2016, 240 p. (ISBN 978-2809818765).
  5. Acte de décès de Julien Jean Deneux, acte n° 748 du 8 juin 1960, XVIe arrondissement, Archives de Paris, cote 16D 210, vue 16, consulté le 2 août 2022.
  6. Protections patrimoniales, 16e arrondissement, Ville de Paris, Règlement du PLU, tome 2, annexe VI, p. 340 à 432.
  7. Revue illustrée, 1er septembre 1903.

Articles connexes

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