Rue Chapu
La rue Chapu est une rue du 16e arrondissement de Paris, en France.
16e arrt Rue Chapu
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Situation | |||
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Arrondissement | 16e | ||
Quartier | Auteuil | ||
DĂ©but | 16, boulevard Exelmans | ||
Fin | 163, avenue de Versailles | ||
Morphologie | |||
Longueur | 68 m | ||
Largeur | 10 m | ||
Historique | |||
Création | 1893 | ||
DĂ©nomination | 1897 | ||
Ancien nom | Rue Nouvelle Rue Maxime |
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GĂ©ocodification | |||
Ville de Paris | 1783 | ||
DGI | 1778 | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
GĂ©olocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
Située dans le quartier d'Auteuil, aux abords de la Seine, elle débute au 16, boulevard Exelmans et se termine au 163, avenue de Versailles.
Pour rejoindre la rue Chapu, on peut descendre aux stations :
- Chardon-Lagache (ligne ) ;
- Exelmans (ligne ).
Origine du nom
Elle est nommée en l’honneur du sculpteur français Henri Chapu (1833-1891).
Historique
La rue est créée initialement comme voie privée en 1893 entre l'avenue de Versailles et le boulevard Exelmans par l'architecte et entrepreneur parisien Henri Tassu (1853-1937).
L'architecte a déjà fait construire de nombreux hôtels particuliers dans les 16e et le 17e arrondissements de Paris, et façonne des immeubles en pierre de taille respectant les codes bourgeois de l'architecture haussmannienne. Ancien élève de l’École des beaux-arts dans les ateliers de Jules Pillet et de Jean-Charles Laisné, il était membre de la fondation Taylor avec Marcel Dourgnon.
Tout d'abord nommée « rue Nouvelle », puis « rue Maxime[1] », elle est rebaptisée « rue Chapu » par arrêté du , en hommage au sculpteur français Henri-Michel-Antoine Chapu. Ce sculpteur est à l'origine d'une œuvre riche souvent inspirée de l'antique, comme les bas reliefs Automne et Hiver qui ornent la façade du Printemps Haussmann.
Le musée Henri-Chapu, situé à Le Mée-sur-Seine en Seine-et-Marne, est consacré au travail de l'artiste.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Le compositeur Ange Flégier résida au no 2. On lui doit de nombreuses compositions pour piano, quelques œuvres symphoniques, et la cantate Françoise de Rimini[2].
- Le peintre Raoul Barbin, ancien élève de Benjamin-Constant et de Jean-Léon Gérôme, résida au no 2. Il reçoit une mention au Salon des artistes français en 1902[3].
- L'Américain Henry Dunning, ancien secrétaire général de la Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, résida au no 2.
- Albert Savine, éditeur et auteur français, résida au no 2.
- Le peintre français Georges-Eugène Rousselle, ancien élève de Fernand Sabatté, résida au no 12.
Références
- Auguste Doniol, Histoire du XVIe arrondissement de Paris, Hachette et Cie, 1902, 537 p.
- Charles Pathé, Écrits autobiographiques.
- David Karel, Dictionnaire des artistes de langue française en Amérique du Nord, Musée du Québec, 1992, 962 p.