Rue Cacault
La rue Cacault est une voie nantaise située dans le quartier Centre-ville.
Rue Cacault | ||||
La rue Cacault vue vers le sud. | ||||
Situation | ||||
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Coordonnées | 47° 12′ 59″ nord, 1° 33′ 28″ ouest | |||
Pays | France | |||
RĂ©gion | Pays de la Loire | |||
Ville | Nantes | |||
Quartier(s) | Centre-ville | |||
DĂ©but | Rue de Feltre | |||
Fin | Rue des Deux-Ponts | |||
Morphologie | ||||
Type | Rue | |||
Forme | Rectiligne | |||
Histoire | ||||
Création | Moyen Âge | |||
Anciens noms | Rue Didienne Rue de grand Erail |
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Monuments | Ancien marché de Feltre | |||
GĂ©olocalisation sur la carte : Nantes
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
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Localisation
Cette rue piétonne relie la rue de Feltre à la rue des Deux-Ponts et à la rue de la Boucherie.
DĂ©nomination
L'artère fut baptisée de son nom actuel en 1837 et garde le souvenir de François Cacault, diplomate et collectionneur d'œuvres d'art qui est à l'origine de la création du musée des beaux-arts de Nantes[1].
Historique
En 1823, l'architecte Mathurin Crucy bâtit une « halle aux Toiles » sur le côté ouest de la rue[2]. En 1810, Jean-Baptiste Bertrand-Geslin, alors maire de Nantes, achète, au nom de la ville, la collection de tableaux et de sculptures que Pierre Cacault a reçue de son frère François, mort cinq plus tôt. En 1830, cette collection est exposée dans une partie de la Halles aux Toiles[3]. Cet espace se révèle rapidement trop exigu, et en 1891, la municipalité décide de construire l'actuel édifice de la rue Georges-Clemenceau. Le bâtiment de Crucy est alors détruit, et un nouvel édifice, le marché de Feltre, conçu par l'architecte Alfred Marchand en 1902, reprend la fonction de marché couvert[4].
En 1899, la « petite rue Basse » qui conduit à la rue de l'Arche-Sèche est remplacée par un escalier[5].
Lors de la Seconde Guerre mondiale, la rue est touchée par les bombardements des 16 et 23 septembre 1943. Intact, le marché de Feltre sert à accueillir les commerçants dont la boutique a été détruite[6]. Par la suite, le bâtiment abrite une fabrique de glace, puis est utilisé comme patinoire municipale dès 1967. Il fait enfin l'objet de travaux d'extension dans les années 1980, afin d'y accueillir deux magasins : l'un au rez-de-chaussée à l'enseigne C&A et l'autre à l'étage occupé par le Forum du Livre[7].
Références
- Pied 1906, p. 45.
- Claude Cosneau (dir.), Mathurin Crucy (1749-1826) : architecte nantais néo-classique, Nantes, musée Dobrée, , 154 p. (BNF 34868424), p. 119-122.
- Claude Kahn et Jean Landais, Nantes et les Nantais sous le Second Empire, Nantes, Ouest éditions et Université inter-âges de Nantes, , 300 p. (ISBN 2-908261-92-8), p. 71-73.
- Catherine Olart (photogr. Laurent Allenou), Nantes secret et insolite : les trésors cachés de la cité des ducs, Paris, Les Beaux Jours/Compagnie parisienne du livre, , 176 p. (ISBN 978-2-35179-040-3), p. 85.
- « Cacault (rue) », sur catalogue-archives.nantes.fr, archives municipales de Nantes (consulté le ).
- « La reconstruction de Nantes », sur http://www.archives.nantes.fr, archives municipales de Nantes (consulté le ), p. 14.
- « Nantes au quotidien », Nantes passion - supplément, no 62,‎ , p. 30 et 31 (lire en ligne) [PDF]
Voir aussi
Bibliographie
- Édouard Pied, Notices sur les rues de Nantes, , p. 45.