Rue Baillif

La rue prend son nom de Claude Bailliffre ou Baïf, surintendant de la musique du roi auquel Henri IV a donné un grand terrain dans cette rue[1].

Avant les années 1860

La rue Baillif commençait rue Neuves-des-Bons-Enfants (rue Radziwill après 1867) et rue des Bons-Enfants (n^o 36) et finissait rue Croix-des-Petits-Champs (n^o 45). La rue était longue de 67 mètres. Elle finissait au n^o 16 et n'avait pas de numéro impair car ce côté était intégralement occupé par les services de la banque de France[1].

La rue Baillif sur une carte du territoire dépendant de la collégiale Saint-Honoré en 1640.

Après les années 1860

La rue Baillif commençait rue Croix-des-Petits-Champs (n^o 33) et finissait rue de Valois (n^os 22-24).

La rue des Bons-Enfants venait buter sur l'enceinte de Charles V et était prolongée par la rue Baillif qui partait en courbe vers la rue Croix-des-Petits-Champs.

Après la destruction de l'enceinte dans les années 1630, un grand hôtel est construit au nord de la rue par Louis I^er Phélypeaux, seigneur de La Vrillière. La résidence est renommée par la suite hôtel de Toulouse et devient le siège de la Banque de France.

Dans les années 1860, le siège de la Banque de France est agrandie vers le sud en partie sur la rue Baillif[2]. Cette dernière, désormais à angle droit avec la rue des Bons-Enfants, est prolongée jusqu'à la rue de Valois en absorbant le début de la rue Radziwill[3] - [4].

De 1924 à 1927, la Banque de France fait agrandir l'hôtel de Toulouse par l’architecte Alphonse Defrasse. Le vaste bâtiment s'étend désormais jusqu'à la rue du Colonel-Driant, ouverte en 1915. La rue Baillif est alors entièrement supprimée. La cour n^o 8 occupe son emplacement[2] - [5].

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  n^o 1bis
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  n^o 3, angle avec la rue des Bons-Enfants
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  n^o 7 (anciennement rue Radziwill)
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  n^o 9 (anciennement rue Radziwill)

• Liste des anciens noms de voies de Paris