Rue Agar
La rue Agar est une rue du 16e arrondissement de Paris.
16e arrt Rue Agar
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Situation | |||
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Arrondissement | 16e | ||
Quartier | Auteuil | ||
DĂ©but | 41, rue Gros | ||
Fin | 19, rue Jean-de-La-Fontaine | ||
Morphologie | |||
Longueur | 102 m | ||
Largeur | 10 m | ||
Historique | |||
Création | 1911 | ||
DĂ©nomination | 1912 | ||
Ancien nom | Rue Moderne | ||
GĂ©ocodification | |||
Ville de Paris | 0091 | ||
DGI | 0088 | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
GĂ©olocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
Sa forme est celle d'un T majuscule : le pied de la barre verticale se situant au niveau du 41, rue Gros, le côté gauche de la barre horizontale étant en cul-de-sac et le côté droit se terminant au 19, rue Jean-de-La-Fontaine.
Origine du nom
Elle porte le nom de l'artiste dramatique Marie-LĂ©onide Charvin, dite Agar (1832-1891), qui habita Ă Auteuil[1] de 1870 Ă 1880.
Historique
Elle a été ouverte en 1911 sous le nom de « rue Moderne » avant de prendre sa dénomination actuelle en 1912.
L’ensemble immobilier de la rue Agar — dont deux immeubles seulement ont été réalisés — était un projet majeur de l’architecte Hector Guimard puisque le projet devait à l’origine comporter treize immeubles.
La demande de permis de quatre premiers immeubles date du : elle était relative à l’ensemble des terrains compris entre la rue Jean-de-La-Fontaine et la future rue Agar, alors très symboliquement appelée « rue Moderne », mais finalement c’est la Société générale de constructions modernes qui obtint un permis de construire pour les seuls deux immeubles construits dans la rue Agar, le .
Un grand cartouche sculpté a été apposé avant l’angle du 43, rue Gros[2], en l’honneur de la tragédienne Agar, dont la rue nouvelle prit finalement le nom.
Cette inscription fit l’objet d’une inauguration, dont la revue La Construction moderne rendit compte en détail[3], mais c’est aussi parce que Guimard avait pris la plume pour assurer la promotion de l’Art nouveau et de son œuvre en particulier.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Le prince et la princesse Ioussoupov, en exil en France, ont habité successivement rue Agar et rue Jean-de-La-Fontaine entre 1940 et 1943.
- Nos 8 et 10 : ces deux immeubles mitoyens sont de 1911 et signés par l’architecte Hector Guimard[4]. Ces immeubles présentent notamment des appuis de fenêtres et des balcons en fer forgé typiques du style Guimard. Chaque immeuble compte six étages carrés et deux étages sous combles.
- Sont classés aux monuments historiques[5] :
- les façades et les toitures : inscription par arrêté du ;
- les décors intérieurs de la boutique dite Café Antoine, située à droite de l’entrée de l’immeuble : plafond fixé sous verre signé Benoist & Fils, moulures, miroirs, peintures d’E. Mérou, faïences murales et carrelages du sol (cad. BZ 69) : inscription par arrêté du ;
- les appuis des fenêtres et balcons coulés par les fonderies de Saint-Dizier suivant les dessins de l’architecte.
Notes et références
- « Rue Agar », www.v2asp.paris.fr.
- Alain Dautriat, Sur les murs de Paris, L’Inventaire, 1999, 167 p. (ISBN 2910490203 et 978-2910490201).
- La Construction moderne, 3e série, VIII (1912-1913), p. 224-225.
- « Immeuble, 10, rue Agar, Paris 16e », lartnouveau.com.
- « Monuments historiques et immeubles protégés sur 16e arrondissement de Paris », www.annuaire-mairie.fr.