Royal Oak (Nouvelle-ZĂ©lande)
Royal Oak est une petite banlieue de la plus grande ville de Nouvelle-ZĂ©lande, quâest Auckland situĂ©e dans lâĂle du Nord.
Royal Oak | |||
Pharmacie sur le rond-point actuel de «Royal Oak Roundabout » en 1910 | |||
Administration | |||
---|---|---|---|
Pays | Nouvelle-ZĂ©lande | ||
Ăle | Ăle du Nord | ||
RĂ©gion | Auckland | ||
AutoritĂ© territoriale | conseil dâAuckland | ||
DĂ©mographie | |||
Population | 5 421 hab. (2006) | ||
GĂ©ographie | |||
CoordonnĂ©es | 36° 54âČ 43âł sud, 174° 46âČ 34âł est | ||
Localisation | |||
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-ZĂ©lande
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-ZĂ©lande
| |||
Municipalités limitrophes
Epsom | One Tree Hill, | |||
N | Oranga, | |||
O Royal Oak E | ||||
S | ||||
Hillsborough, | Mangere Bridge, | Onehunga, |
Gouvernance
Royal Oak est sous la gouvernance locale du conseil dâAuckland.
Population
La population de Royal Oak Ă©tait de 5 421 habitants lors du recensement de 2006 en Nouvelle-ZĂ©lande, en augmentation de 366 personnes par rapport Ă celui de 2001 [1].
Histoire
La banlieue est dĂ©nommĂ©e dâaprĂšs lâhĂŽtel â Royal Oakâ, qui Ă©tait situĂ© sur le rond-point dit «Royal Oak Roundabout». En 1909, lâhĂŽtel perdit sa licence pour vendre de lâalcool. Pendant de nombreuses annĂ©es, il fut remplacĂ© par une pharmacie avant dâĂȘtre utilisĂ© comme les locaux dâune agence immobiliĂšre nommĂ©e:Barfoot & Thompson (en). Royal Oak fait rĂ©fĂ©rence Ă un arbre, dans lequel Charles II se cacha durant la Bataille de Worcester pour Ă©viter la capture.
Dans le milieu du « Royal Oak Roundabout » Ă©tait autrefois localisĂ© le « Seddon MĂ©morial », conçu par John Park, un architecte local, qui Ă©tait aussi Maire de Onehunga. Ă cette Ă©poque la structure fut Ă©rigĂ©e en mĂ©moire du Premier Ministre Richard Seddon, qui dĂ©cĂ©da soudainement en activitĂ© en 1906. Richard John Seddon (1845 Ă 1906) Ă©tait immensĂ©ment populaire et il y eut plusieurs monuments pour lui tout autour du pays. Le monument du «Royal Oak» Ă©tait une croix Gothique (en) et combinait un abri de tram, une lampe Ă gaz dâĂ©clairage standard et une fontaine pour boire. Au milieu du XXe siĂšcle, il fut dĂ©cidĂ© que le mĂ©morial faisait obstruction au trafic et il fut retirĂ© en [2] car le carrefour de âRoyal Oakâ dessert 6 routes convergentes mais lâune dâelles, avait Ă©tĂ© fermĂ©e dans les annĂ©es rĂ©centes. Royal Oak devint le site du premier restaurant KCF de Nouvelle-ZĂ©lande en 1971 [3].
Le centre commercial de Royal Oak Mall (en) fut étendu de façon significative en 1980 pour devenir une source importante pour le commerce dans ce secteur.
Zoo Boyd
« Royal Oak » fut autrefois le domicile du Zoo Boyd (en), un des plus anciens Jardin Zoologique en Nouvelle-ZĂ©lande (en). Il fut ouvert en 1912 par lâhomme dâaffaires local et futur maire dâOnehunga): John James Boyd. Il prĂ©senta jusquâĂ 600 Ă 2 000 spĂ©cimens comprenant plusieurs lions, ours, gloutons, flamants, et dâautres animaux exotiques. La plupart des animaux Ă©taient conservĂ©s dans de trĂšs mĂ©diocres conditions. Il y avait un abattoir sur le site oĂč des animaux errants locaux, tels que des chevaux ou des chats Ă©tait tuĂ©s pour nourrir les animaux captifs. Il y a eu souvent des histoires, qui parlaient de lions Ă©chappĂ©s du zoo et rodant autour dans les rues de Onehunga. Toutefois ces rumeurs sont quelque peu erronĂ©es et trompeuses. La premiĂšre apparition de ce type dâhistoire fut publiĂ©e dans une sĂ©rie de journaux en 1966. Lâorigine la plus probable de lâhistoire fut quâun lion en fuite, avait pĂ©nĂ©trĂ© dans le paddock des vaches avec des veaux lors de la noĂ«l 1917. PlutĂŽt quâun lion sauvage divagant dans les rues, un petit cub fut acculĂ© dans un coin du paddock par le gardien de troupeau avant quâil ne soit attrapĂ© au lasso et ramenĂ© dans son enclot.
Bien que le zoo soit populaire auprĂšs des visiteurs, le bruit et lâodeur le rendirent impopulaire pour le voisinage. Boyd dut sâengager dans une bataille constante avec les conseils locaux pour le fonctionnement du zoo. Finalement, aprĂšs plusieurs tentatives pour vendre ses animaux au conseil, le conseil aboutit Ă un accord avec Boyd: 11 lions, 6 ours et 2 loups furent vendus au conseil pour 800 ÂŁ. Les animaux furent donnĂ©s au Zoo dâAuckland (en) nouvellement installĂ© Ă Western Springs en 1922 [4] - [5] - [6] .
Sur le site du «zoo Boyd» fut ensuite construit avec un hĂŽpital temporaire pour les soldats des âMarines AmĂ©ricainsâ en 1942, avant dâĂȘtre converti en une Ă©cole nommĂ©e «Manukau Intermediate School» (maintenant renommĂ©e Ă©cole Ă©cole intermĂ©diaie de Royal Oak (en)).
Ăducation
Le secteur est desservi par plusieurs Ă©coles dâĂ©tat secondaires comprenant: Auckland Grammar School, collĂšge de One Tree hill (en), St Peter's College, Ă©cole secondaire de Onehunga, et collĂšge Marcellin (en).
Voir aussi
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « Royal Oak, New Zealand » (voir la liste des auteurs).
- Quickstats about Royal Oak
- R. D. Baker, Borough Engineer, Streets and Works Committee minutes : Onehunga Borough Council records, OHB 106/3, Auckland Council Archives, Onehunga Borough Council minutes, OHB 100/23, , p. 2
- (en) "KFC%20â%20Milestones" « restaurant KFC », KCF (consultĂ© le )
- (en) Emma Whittaker, « Changing Times at Auckland Zoo », East Bays Courier (consulté le )
- (en) Rob Stock, « Throwing open the Pub Doors », Stuff.co.nz (consulté le )
- (en) Andre Hueber, « Auckland Zoo's wild past », journal: The New Zealand Herald, (consulté le )
Autres lectures
- (en)Lisa J. Truttman, The zoo war : J.J. Boyd's Aramoho and Royal Oak zoos, 1908-1922, Auckland, N.Z, L.J. Truttman,
Liens externes
- (en) Photographs of Royal Oak dĂ©tenues dans les collections du patrimoin de la bibliothĂšque dâAuckland.