Route Monseigneur-Bourget
La route Monseigneur-Bourget est une artère nord-sud située dans l'arrondissement Desjardins, à Lévis.
Route Monseigneur-Bourget | |
Situation | |
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Coordonnées | 46° 48′ 28″ nord, 71° 08′ 25″ ouest |
Pays | Canada |
Ville | LĂ©vis |
DĂ©but | Rue Saint-Joseph |
Fin | Cul-de-sac |
Morphologie | |
Longueur | 13 700 m |
Histoire | |
Anciens noms | Rue Monseigneur-Bourget, rue Monseigneur Ignace Bourget, route de l'Église, route Saint-André |
Situation
La route a une longueur d'environ 13,7 km. Elle traverse le centre de Lévis et les secteurs de Saint-Joseph-de-la-Pointe-De Lévy et de Pintendre dans une orientation nord-sud. Débutant au nord à la jonction de la rue Saint-Joseph, elle croise sur son parcours le boulevard Guillaume-Couture, le chemin des Forts, l'autoroute Jean-Lesage, l'avenue des Ruisseaux, le chemin Ville-Marie avant de se terminer à la frontière municipale en milieu forestier.
Odonymie
Son nom rend hommage à Ignace Bourget, évêque du diocèse de Montréal de 1840 à 1876. Sa maison natale se trouvait à l'angle de cette route et du chemin Harlaka. L'odonyme est attribué le 8 mars 1948[1] et officialisé par la Commission de toponymie le 9 mars 1988[2].
Auparavant, elle a porté les noms de route Saint-André (jusqu'en 1905), de route de l'Église et de rue Monseigneur Ignace Bourget[1].
Historique
La route Monseigneur-Bourget est l'une des plus anciennes voies de Lévis. Elle est construite à partir du milieu du XVIIe siècle, débutant près de la terre du colon Guillaume Couture et traversant la seigneurie de Lauzon pour rejoindre les concessions plus au sud[1].
En 2020, l'échangeur autoroutier de l'autoroute Jean-Lesage et de la route Monseigneur-Bourget est annoncé pour être le terminus du tunnel Québec-Lévis[3]. Le projet soulève des craintes sur l'urbanisation possible des environs de la route Monseigneur-Bourget, majoritairement à vocation agricole dans ce secteur[4].
Références
- « Route Monseigneur-Bourget », sur Ville de Lévis (consulté le )
- « Route Monseigneur-Bourget », sur Commission de toponymie (consulté le )
- Stéphanie Martin et Marc-André Gagnon, « Un troisième lien entre les centres-villes de Québec et de Lévis », Le Journal de Québec,‎ (lire en ligne)
- David Rémillard, « Lévis : la promesse d’un troisième lien sans étalement urbain », Radio-Canada,‎ (lire en ligne)