Rolls-Royce RB.39 Clyde
Le RB.39 Clyde fut le premier turbopropulseur conçu par Rolls-Royce à avoir été spécifiquement conçu dans ce but. Il fut également le premier turbopropulseur à avoir réussi ses tests civils et militaires[2] - [3].
Rolls-Royce RB.39 Clyde | |
Constructeur | Rolls-Royce |
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Premier vol | [1] |
Caractéristiques | |
Type | Turbopropulseur |
Longueur | 3 800 mm |
Diamètre | 3 190 mm |
Masse | 1 300 kg |
Composants | |
Compresseur | axial à 9 étages + centrifuge à 1 étage à une face |
Chambre de combustion | 11 chambres périphériques séparées |
Turbine | axiale, 2 étages coaxiaux |
Performances | |
Poussée maximale à sec | 5,45 kN |
Puissance maximale | 4 030 SHP soit 3 005 kW |
Taux de compression | 6:1 |
Débit d'air | 18,8 kg/s |
Conception et développement
Le Clyde employait un concept à deux entrées, avec un compresseur axial pour la zone des basses pressions et un compresseur centrifuge à une seule face pour la zone des hautes pressions, chacun de ces deux éléments étant entraîné par deux arbres coaxiaux[1]. Les premières versions produisaient 4 030 SHP et furent sélectionnées pour être le moteur principal de l'avion d'assaut Westland Wyvern TF Mk.2[2].
Le Clyde était un moteur d'une longueur importante, avec le compresseur axial « basse pression » installé en avant de ce qui n'était finalement qu'un Derwent en réduction. Les accessoires furent groupés autour de ce compresseur axial, qui allait en se rétrécissant vers l'arrière. Le refroidissement des turbines et de leurs roulements provient d'un petit diffuseur installé sur l'arbre principal et de taraudages pratiqués sur les compresseurs axial et centrifuge. Les tests des moteurs de développement dépassèrent les attentes, avec une puissance de sortie atteignant rapidement les 4 030 SHP. L'un des problèmes gênants pendant les tests était que des résonances néfastes provenaient des engrenages à coupe droite situés à l'intérieur de la boîte de réducteurs[1].
Malgré les performances prometteuses délivrées par les moteurs de tests, Ernest Hives pensait que les turboréacteurs purs étaient l'avenir de l'aviation, et le programme du Clyde fut arrêté, forçant la société Westland Aircraft (désormais appelée Westland Helicopters) à employer le peu satisfaisant Armstrong Siddeley Python sur ses Wyverns de série[2]. Seulement neuf exemplaires du Clyde furent fabriqués[2].
Notes et références
- Kay 2007, p. 105–118.
- Gunston 2006, p. 194–195.
- (en) H. F. King, « The two R's : A commemorative history of Rolls-Royce Aero Engines », Flight, Flight Global Archives, vol. 65, no 2363,‎ , p. 582 (lire en ligne).
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- (en) Bill Gunston, World encyclopedia of aero engines, Phoenix Mill, Gloucestershire, Royaume-Uni, Sutton Publishing, , 5e éd., 260 p. (ISBN 1-85260-163-9 et 978-0-75094-479-3, présentation en ligne).
- (en) Anthony L. Kay, Turbojet : History and development 1930–1960, vol. 2 : USSR, USA, Japan, France, Canada, Sweden, Switzerland, Italy, Czechoslovakia and Hungary, Marlborough, Wiltshire, Royaume-Uni, Crowood Press, , 1re éd., 240 p. (ISBN 978-1-86126-939-3 et 1-86126-939-0, présentation en ligne).