Rolande Déchorain

Fille du dessinateur Noël Déchorain, Rolande Déchorain naît le 28 septembre 1898 dans le 14^e arrondissement de Paris[1]. Sa sœur, Lucie Derain, journaliste et écrivaine, nait en 1902.

Élève d'Henri Vergé-Sarrat, elle présente en 1929 des natures mortes et des toiles représentant Biskra, Oléron, l'île d'Yeu et Audierne lors d'une exposition à la Galerie Armand Drouant préfacée par Marie de Rohan-Chabot. Elle prend part aussi au Salon des Tuileries où elle montre Retournac (Haute-Loire), Le mont Miaume et Biskra (une vue sur l'oued)[2].

Elle réside alternativement au 72, rue Damrémont (18^e arrondissement de Paris) et à Château-Landon avec son époux (depuis 1928) Henri Vergé-Sarrat[3] - [4] - [5].

Elle meurt le 15 décembre 1977 à son domicile parisien[6].

On lui doit essentiellement des scènes de Bretagne et d'Algérie.

• René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 363
• Les vingt-deux, groupe féminin (Édith Auerbach, Claire Bertrand, Chériane, Dagoussia, Rolande Dechorain, Ghy Lemm, Hladikova, Adrienne Jouclard, Mercédès Legrand, Henriette Le Gros...) - Peintures, sculptures, photographies, Galerie Bonaparte, Paris, 1937.
• Bénézit, 1948, 1976, 1999
• Élisabeth Cazenave, Les Artistes de l'Algérie: dictionnaire des peintres..., 2001, p. 440

• Portrait par Edmond Kayser
• Bénézit