Roland Ostermann
Roland Ostermann, né le à Lausanne (originaire de Vinzel), est une personnalité politique suisse, membre des Verts.
Roland Ostermann | |
Portrait officiel. | |
Fonctions | |
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Conseiller national | |
– | |
LĂ©gislature | 44e et 45e |
Groupe politique | vert (G) |
Prédécesseur | Irène Gardiol |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Lausanne |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | Les Verts |
Profession | Enseignant de mathématiques |
Il est député du canton de Vaud au Conseil national de 1994 à 1999.
Biographie
Roland Ostermann naît le à Lausanne. Il est originaire de Vinzel, dans le canton de Vaud[1]. Il effectue sa scolarité à Lausanne[2]. Il est détenteur d'une licence en mathématiques[1]. En 1964, il est nommé enseignant de mathématiques au Gymnase de la Cité après avoir enseigné pendant quatre ans à Genève[2]. En 1973, il est nommé président de la Société vaudoise des maîtres secondaires[3]. Il prend sa retraite en août 1999[4].
Il est marié et père de deux enfants. Sa femme, Françoise Ostermann, est députée écologiste au Grand Conseil du canton de Vaud[2].
Parcours politique
En 1981, il se présente aux élections communales à Lausanne sur la liste du Groupement pour la protection de l'environnement, l'un des partis à l'origine des Verts vaudois. Il n'est pas élu, mais entre au Conseil communal en 1984 à la suite de démissions. Il est ensuite régulièrement réélu. Lors des élections communales 1989, il se présente également à l'élection à la Municipalité aux côtés de Daniel Brélaz, mais seul ce dernier est élu. En 1996, il assume la présidence du Conseil communal[2]. Il le quitte en 2016, à la suite de la décision des Verts lausannois de limiter le nombre de mandats consécutifs à trois[5].
En 1994, il entre au Conseil national en cours de législature, succédant à sa collègue de parti Irène Gardiol[6]. Il est réélu en 1995[1]. Il s'engage notamment en vain pour que le développement durable soit le thème central de l'Exposition nationale suisse de 2002[7]. Il essaie également sans succès d'interdire l'utilisation de mines anti-personnelles par l'armée suisse. Lors des débats sur la révision de la Constitution fédérale, il parvient à y faire inscrire l'encouragement de la formation artistique[4]. Si son travail sur le fond n'est pas critiqué, il est considéré comme peu médiatique[8] - [9].
Lors des élections fédérales de 1999, il n'est pas réélu, l'unique siège des verts vaudois revenant à Anne-Catherine Ménétrey[10]. Cette année-là , il se présente également au Conseil des États. Il arrive en septième position au premier tour et n'est pas candidat au second[11]. Il se présente à nouveau au Conseil national quatre ans plus tard, mais termine septième de la liste écologiste et n'est à nouveau pas élu[12].
Il est ensuite membre de l'Assemblée constituante du canton de Vaud (1999-2003)[13].
Notes et références
- « Biographie de Roland Ostermann », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
- Marc Julmy, « Un parlementaire de Vers-chez-les-Blanc à la tête du Conseil communal », 24 Heures,‎ , p. 31 (lire en ligne)
- « Les maîtres secondaires et la réforme scolaire », La Liberté,‎ , p. 5 (lire en ligne)
- Chantal Tauxe, « Roland Ostermann rêve d'être le premier sénateur vert », 24 Heures,‎ , p. 22 (lire en ligne)
- Cindy Mendicino, « Le jeu des chaises musicales du Conseil communal de Lausanne », 24 Heures,‎ (lire en ligne )
- François Nussbaum, « Un écolo à facettes », L'Express,‎ , p. 7 (lire en ligne)
- François Nussbaum, « Expo 2001 - Le Conseil national balaie toutes les divergences », L'Express,‎ , p. 11 (lire en ligne)
- Chantal Tauxe, « Les Verts camouflent leur star », 24 Heures,‎ , p. 21 (lire en ligne)
- Philippe Castella, « Législature de transition pour les sortants », L'Express,‎ , p. 18 (lire en ligne)
- Justin Favrod, « L'équilibre des forces au National est maintenu, avec des ajustements », La Liberté,‎ , p. 19 (lire en ligne)
- Chantal Tauxe, « Langenberger, reine du premier tour », 24 Heures,‎ , p. 17 (lire en ligne)
- « Les résultats du Conseil national », La Liberté,‎ , p. 22 (lire en ligne)
- Liste des constituants
Liens externes
- Ressource relative Ă la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :