Roger Boisjoly
Roger Boisjoly, né à Lowell, Massachusetts, le , mort le à Nephi, dans l'Utah[1], est un ingénieur américain en aéronautique qui a travaillé pour Morton Thiokol, le fabricant des propulseurs d'appoint à poudre de la navette spatiale américaine.
Naissance | |
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Décès |
(Ă 73 ans) Nephi |
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Université du Massachusetts à Lowell (en) |
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Distinction |
En , il est à l'origine d'une note à sa hiérarchie concernant un défaut de conception des joints des propulseurs d'appoint à poudre de la navette spatiale, qui si elle était laissée sans réponse, pourrait conduire à une catastrophe au cours d'un décollage.
Une telle catastrophe s'est produite en 1986 lors de l'accident de la navette spatiale Challenger, tuant les sept membres de l'Ă©quipage.
Boisjoly avait tenté de faire annuler le lancement la veille, sans succès[2]. Il est à ce titre considéré comme un lanceur d'alerte[3] - [4].
Notes et références
- New York Times
- (en) « Leatherby Libraries », sur www1.chapman.edu (consulté le )
- « Cas de Challenger : le premier Whistleblower ? », sur Techniques de l'Ingénieur (consulté le )
- Un collectif, « Coronavirus : faire taire les lanceurs d’alerte nuit gravement à la santé publique », sur Libération.fr, (consulté le )