Rock islandais
Le rock islandais désigne le rock interprété par des groupes et artistes islandais.
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Histoire
Années 1950–1960
Le rock pénètre au milieu en 1956 en Islande[1] ; années 1950, comme dans la plupart des pays du monde. La popularité du genre augmente lentement pour atteindre un sommet avec la tournée de Tony Crombie and His Rockets en mai 1957[1]. Quelques groupes islandais émergent alors dont City, Disco et Lúdó.
De 1930 jusqu'au milieu des annĂ©es 1980, la diffusion de la radio Ă©tait sous monopole d'État contrĂ´lĂ©e par une « Ă©lite culturelle » peu portĂ©e sur le rock qui n'est donc que peu diffusĂ©. Mais malgrĂ© cette situation, l'Islande n'est pas complètement isolĂ©e du reste du monde. Les Ă©quipages des bateaux de pĂŞches et des avions pouvaient rapporter des enregistrements de rock d'AmĂ©rique, du Royaume-Uni ou d'Allemagne. De plus, l'US Navy basĂ©e Ă KeflavĂk possède une radio Ă©mettant pour ses troupes qui jouent principalement du rock. Celle-ci devient très populaire en Islande et garde un rĂ´le important pour le rock jusqu'au milieu des annĂ©es 1970.
L'invasion britannique portĂ©e par la « Beatlesmania » arrive en Islande en 1964. Elle engendre des groupes locaux comme HljĂłmar de KeflavĂk et Dátar de Reykjavik, suivis plus tard d'autres groupes comme Flowers ou Bendix. En 1969 commence une pĂ©riode oĂą les groupes islandais chantent en anglais avec des groupes comme TrĂşbrot, NáttĂşra et Pelikan. Entre 1973 et 1979 la scène rock de ReykjavĂk est dominĂ©e par le rock progressif et le funk, avec des groupes comme Eik et Cabaret.
Années 1970–1990
Du milieu Ă la fin des annĂ©es 1970, l'Islande est marquĂ©e par l'ascension de Gunnar ÞórĂ°arson et MagnĂşs EirĂksson qui revitalisent le rock islandais en lui apportant un style national distinctif.
Une vague de punk provenant de Reykjavik apparaĂ®t en 1981 qui remplace temporairement le rock traditionnel comme le rock l'avait fait pour le jazz au dĂ©but des annĂ©es 1960. Les groupes principaux de cette pĂ©riode sont GrafĂk, KUKL et Tobmobile ainsi que les punks de The Sugarcubes comprenant Björk.
La fin du siècle est marquée par certains groupes attirant l'attention internationale comme Quarashi avec son mélange de rap et de rock, le hard rock du groupe Minus et la musique planante de Sigur Ros. Le groupe Salin est aussi un groupe important de la scène rock islandaise. C'est au festival rock de Roskilde, au Danemark, que Brúðarbandið s'est fait connaître.
Années 2000–2010
Dans les annĂ©es 2000-2010 Ă©mergent des groupes comme Sudden Weather Change, Singapore Sling, JakobĂnarĂna; et HĂłrmĂłnar[2].
Notes et références
- (en) « The History of Icelandic Rock », sur grapevine.is, (consulté le ).
- (en) « Claiming The Rock Scene: Feminist Punk Band Hórmónar Releases Its First Album », sur grapevine.is (consulté le ).