Robert Strausz-Hupé
Robert Strausz-Hupé ( - ) est un diplomate et géopoliticien américain d'origine autrichienne.
Robert Strausz-Hupé | |
Fonctions | |
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Ambassadeur des États-Unis au Sri Lanka et aux Maldives (en) | |
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Ambassadeur des États-Unis en Belgique | |
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Ambassadeur des États-Unis en Suède | |
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membre permanent des États-Unis à l'OTAN (en) | |
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Ambassadeur des États-Unis en Turquie (en) | |
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Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Autriche |
Date de décès | (à 98 ans) |
Lieu de décès | Newtown |
Nationalité | Américain |
Parti politique | Parti républicain[1] |
Profession | diplomate, géopoliticien |
Biographie
Né en 1903 en Autriche, Strausz-Hupé a immigré aux États-Unis en 1923. Conseiller en matière d'investissements étrangers auprès d'institutions financières américaines, il a vu la Dépression propager la misère politique aux États-Unis et en Europe. Après l'Anschluss d'Autriche en 1938, Strausz-Hupé commença à écrire et à donner des conférences au public américain sur « la guerre à venir ». Après l'une des conférences à Philadelphie, il fut invité à donner une conférence à l'université de Pennsylvanie, événement qui le conduisit à occuper un poste de professeur à la faculté en 1940. Il devint professeur agrégé en 1946[2].
Strausz-Hupé a fondé le Foreign Policy Research Institute (en) à l’université de Pennsylvanie en 1955, qui est devenu indépendant en 1970. En 1957, l’Institut a publié le premier numéro de la revue trimestrielle Orbis (en), qui reste à ce jour la publication phare de l’institut. Strausz-Hupé est l'auteur ou le co-auteur de plusieurs ouvrages importants sur les affaires internationales.
Strausz-Hupé était conseiller en politique étrangère pour Barry Goldwater, qui était candidat du Parti républicain à la présidence des États-Unis en 1964 et conseillait également Richard Nixon dans le cadre de sa campagne réussie pour la présidence de 1968. Nixon a nommé Strausz-Hupé ambassadeur des États-Unis au Maroc en 1969, mais sa nomination a été bloquée par le sénateur de l'Arkansas, J. William Fulbright, président du comité des affaires étrangères, au motif que Strausz-Hupé se montrait trop dur vis-à -vis du communisme[2]. L’année suivante, il fut nommé ambassadeur des États-Unis au Sri Lanka et aux Maldives, puis ambassadeur auprès de la Belgique (1972-1974), de la Suède (1974-1976), de l’OTAN (1976-1977) et de la Turquie (1981-1989)[3].
En 1989, prenant sa retraite après huit années passées au poste ambassadeur en Turquie, Strausz-Hupé rejoint le comité des affaires étrangères en tant que diplomate en résidence et président émérite.
Strausz-Hupé décède chez lui à Newtown Square, en Pennsylvanie, le , à l'âge de 98 ans[2].
Ĺ’uvres
- Axis America: Hitler Plans Our Future (1941) ;
- Geopolitics: The Struggle for Space and Power (1942) ;
- The Balance of Tomorrow: Power and Foreign Policy in the United States (1945) ;
- International Relations (1950) ;
- The Zone of Indifference (1952) ;
- The Estrangement of Western Man (1953) ;
- A Forward Strategy for America (1955) ;
- Power and Community (1956) ;
- (co-editor) The Idea of Colonialism (1958) ;
- Protracted Conflict (1959) ;
- (with others) Building the Atlantic World (1963) ;
- In My Time: An Eclectic Autobiography (1965) ;
- Strategy and Values: Selected Writings of Robert Strausz-Hupé (1973) ;
- Democracy and American Foreign Policy: Reflections on the Legacy of Alexis de Tocqueville (1995).
Références
- https://www.ourcampaigns.com/CandidateDetail.html?CandidateID=118924.
- Paul Lewis, « Robert Strausz-Hupé, Envoy And Cold-War Stalwart, 98 », The New York Times, 26 février 2002.
- « History: Robert Strausz-Hupé », site web du département d'État des États-Unis.
Bibliographie
- Robert D. Kaplan, The Revenge of Geography: What the Maps Tell Us About the Coming Conflicts and the Battle Against Fate, New York, Random House, 2012 (ISBN 978-1-4000-6983-5).