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Robert Gordon (musicien)

Robert Gordon, né le à Washington et mort le [1] à Manhattan[2], est un chanteur américain dont les genres musicaux vont du rock 'n' roll à la country et au rockabilly.

Robert Gordon
Description de cette image, également commentée ci-après
Robert Gordon en 1979.
Informations générales
Nom de naissance Robert Ira Gordon
Naissance
Washington
Décès
Manhattan
Nationalité Drapeau des États-Unis États-Unis
Activité principale Chanteur
Genre musical Rockabilly, rock and roll, alternative rock, punk
Années actives Depuis 1976
Labels RCA
Site officiel http://www.robertgordon.dk/main.html

Il participe au renouveau du rockabilly dans les années 1970 en reprenant des adaptations des œuvres de Johnny Burnette, Billy Lee Riley, Eddie Cochran, Gene Vincent, Sanford Clark, Jack Scott, Elvis Presley, Bill Haley, Conway Twitty. Il se présente aux côtés d'autres artistes comme les Stray Cats, mais n'arrive pas à s'imposer face à cette vague qui a assuré la fortune de ses successeurs.

Biographie

DĂ©buts

Robert Gordon est né Washington le et grandit à Bethesda, banlieue de Washington[2]. À l'âge de 15 ans, il chante dans une formation The Confidentials un morceau de Jackie Wilson, Lonely Teardrops. Ce groupe change ensuite de nom pour devenir The Newports. Gordon se marie à l'âge de 19 ans. De cette union naissent deux garçons : Jesse et Anthony, ce dernier meurt subitement en . La perte de son fils est un véritable choc pour Robert Gordon. En 1970, la famille déménage à New York où elle ouvre un magasin de vêtements. Au milieu des années 1970, Robert Gordon divorce et revient à la musique.

Carrière

Ex-chanteur du groupe punk et rock 'n' roll new-yorkais Tuff Darts (premier album, Sire en 1978 sans lui) signe d'abord pour le label de Blondie, Private Stock, Robert Gordon est aussi produit par Richard Gottehrer qui lui prĂ©sente Link Wray. Ils rĂ©alisent ensemble les deux premiers 30 cm de Gordon, accompagnĂ© par les WildCATS, puis partent en tournĂ©e. Robert Gordon est un inconditionnel du rock'n'roll et choisit soigneusement ses reprises. Il dĂ©veloppe un jeu de scène qui est proche des chanteurs de rockabilly des fifties. En 1978, il engage Matthew Murphy, frère d'Elliott Murphy, comme manager. En pleine vague Punk, Robert Gordon s'allie avec Link Wray en remettant au goĂ»t du jour le rockabilly grâce Ă  des adaptations des Ĺ“uvres de Billy Lee Riley, Eddie Cochran, Gene Vincent, Sanford Clark, Jack Scott, Elvis Presley, Bill Haley, Conway Twitty, etc. Il adopte le style cheveux gominĂ©s et banane. Dans les annĂ©es quatre-vingt, il Ă©cume les clubs et les salles aux quatre coins de la planète, ce qui lui permet de se faire une certaine renommĂ©e auprès des amateurs de rockabilly et de rock'n'roll.

Robert Gordon en concert avec Chris Spedding au Japon en 1993.

Sa carrière avec Link Wray (créateur de Rumble en 1958), s'accommode mal et ne correspond pas au style Rockabilly dont il se sépare. Il est remplacé par Chris Spedding, un guitariste britannique. En 1978 il produit l'album Fresh Fish Special où figure une composition de Bruce Springsteen Fire accompagné au piano par ce dernier. En , il enregistre à New York une composition de Johnny Burnette, Rock Billy Boogie qui rencontre un succès en Europe en compagnie des Wildcat. Les critiques sont généralement élogieux. L'album suivant sorti en 1980 Bad Boy est un échec.

En 1982, il participe au film The Loveless aux côtés de Willem Dafoe.

Discographie

Albums

  • Robert Gordon & Link Wray (Private Stock, 1977)
  • Fresh Fish Special (Private Stock, 1978)
  • Rock Billy Boogie (RCA, 1979)
  • Bad Boy (RCA, 1980)
  • Are You Gonna Be the One (RCA, 1981)
  • Too Fast To Live, Too Young To Die (RCA, 1982)
  • Greetings from New York City (New Rose, 1991)
  • All for the Love of Rock 'N' Roll (Viceroy, 1994)
  • Black Slacks (Bear Family, 1994)
  • Lost Album Plus (Bear Family, 1998)
  • Satisfied Mind (Jungle, 2004)
  • Rock Billy Boogie: RCA Years (2007)

Références

  1. (en-US) Jem Aswad, « Robert Gordon, Rockabilly-Revivalist Singer, Dies at 75 », sur Variety, (consulté le )
  2. (en) Alex Williams, « Robert Gordon, Punk Rocker Turned Rockabilly Revivalist, Dies at 75 », sur The New York Times, (consulté le )

Liens externes

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