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Robert Gleason

Robert Charles Gleason, Jr., né le et mort le à Jarratt (États-Unis), est un meurtrier américain condamné à mort et exécuté par chaise électrique par l'État de Virginie pour avoir tué deux de ses compagnons de cellule.

Robert Gleason
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  42 ans)
centre correctionnel de Greensville (en), Jarratt, Virginie, États-Unis
Nom de naissance
Robert Charles Gleason, Jr.
Nationalité
Autres informations
Condamné pour

Gleason était emprisonné à vie pour avoir tué le Michael Kent Jamerson (né le ). En 2009, son compagnon de cellule, Harvey Watson (né le ), était mentalement malade. Le Virginia Department of Corrections refusa de le changer de cellule. Watson purgeait une peine de 100 ans pour meurtre (le )[1]. Gleason a attaché, battu et étranglé Watson, alors âgé de 63 ans, la veille du deuxième anniversaire de la mort de Jamerson. Gleason a plaidé coupable. À la fois au tribunal et pendant des interviews avec les médias, il a juré de continuer à tuer si la peine de mort ne lui était pas donnée. En attendant sa peine dans une prison hautement sécurisée pour les détenus les plus dangereux de l'État, Gleason étrangle le Aaron Cooper (né le ) au travers du grillage séparant leurs cellules individuelles dans une cour de la prison. Cooper purgeait sa peine de 34 ans pour vol à main armée. Gleason a par la suite été condamné à mort et a volontairement renoncé à son appel. Il a choisi d'être exécuté par chaise électrique plutôt que par Injection létale, l'État ayant respecté son choix. Robert Gleason a été exécuté par chaise électrique au centre correctionnel de Greensville (en) à Jarratt, en Virginie, le à 21 h 8.

Ses derniers mots ont soi-disant Ă©tĂ© : « Eh bien, j'espère que Percy ne va pas oublier de mouiller l'Ă©ponge. Placez-moi sur la route de Jackson et appelez mes copains irlandais. Pog mo thoin. Que Dieu vous bĂ©nisse Â» (« Well, I hope Percy ain’t going to forget to wet the sponge. Put me on the highway to Jackson and call my Irish buddies. Pog mo thoin. God bless. Â»). La première phrase fait rĂ©fĂ©rence au film La Ligne verte. L'expression « Pog mo thoin Â» peut ĂŞtre grossièrement traduit du gaĂ©lique irlandais par « Allez vous faire foutre Â».

Notes et références

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