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Richard de Bures

Richard de Bures a été maître de l'ordre du Temple de 1245 jusqu'au 5 ou au [1].

Richard de Bures
Biographie
Décès
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Ordre religieux

Biographie

Il n'y a que très peu d'informations sur Richard de Bures avant cette période mis à part qu'il était châtelain du Chastel Blanc[2] lorsqu'il fut élu grand commandeur de l'ordre et n'a peut-être jamais été élu maître de l'ordre[N 1]

À la suite de la capture ou du décès d'Armand de Périgord et du maréchal de l'ordre Hugues de Montlaur le à la forbie, les templiers désignèrent le frère Guillaume de Roquefort comme « vice-maître »[N 2] en attendant de connaître le sort de leur maître. D'après l'historienne Marie-Luise Bulst-Thiele (de), si Guillaume de Chateauneuf maître des Hospitaliers a bien été capturé puis détenu en Égypte jusqu'en 1250, le maître et le maréchal de l'ordre du Temple sont morts sur le champ de bataille[5] et Richard de Bures accède à la maîtrise de l'ordre en 1245[6].

Blason de Richard de Bures

Son entrée dans l'ordre pourrait s'être faite par simonie[7].

Les hommes de son temps

Au cours de sa vie et comme maître de l'ordre du Temple, Richard de Bures a côtoyé des hommes remarquables :

Bibliographie

  • (de) Marie Luise Bulst-Thiele, Sacrae domus militiae templi hierosolymitani magistri, Göttingen, Vandenhoeck und Ruprecht, coll. « Abhandlungen der Akademie der Wissenschaften in Göttingen. Philologisch-historische Klasse », , 416 p. (ISBN 3-525-82353-3, présentation en ligne), p. 211-215
  • Pierre-Vincent Claverie, L'ordre du Temple en Terre Sainte et à Chypre au XIIIe siècle, Nicosie, Centre de Recherche Scientifique, coll. « Sources et études de l'histoire de Chypre », , 1230 p. (ISBN 978-9-9630-8094-6, présentation en ligne)

Références

Notes

  1. Divergence d'opinion selon les historiens. Il figure comme le dix-septième maître de l'ordre du Temple si on consulte Bulst-Thiele 1974, p. 211-215 et Demurger 2008, p. 611. Claverie 2005, p. 138, 230, 344 indique également qu'il était "grand" maître mais Malcom Barber par exemple ne l'inclut pas dedans.
  2. L'expression exacte employée dans la Chronica Maiora de Mathieu Paris est « vicemagister domus militiae Templi »[3], ce qui correspond en fait au grand commandeur qui tient lieu de maître que les templiers nommaient avant d'organiser l'élection par le chapitre d'un nouveau maître[4].

Références

  1. Alain Demurger, Les Templiers, une chevalerie chrétienne au Moyen Âge, Paris, Seuil, coll. « Points Histoire », (1re éd. 2005), 664 p., poche (ISBN 978-2-7578-1122-1), p. 611 ; Bulst-Thiele 1974, p. 211
  2. Reinhold Röhricht, Regesta regni Hierosolymitani (MXCVII-MCCXCI), (lire en ligne), p. 286-287 (n°1102) ; (it + fro) Sebastiano Paoli, Codice diplomatico del sacro militare ordine Gerosolimitano oggi di Malta, (lire en ligne), p. 133, n°118
    18 novembre 1241. Charte dans laquelle on trouve également Pierre de Saint-Romain, grand commandeur de la terre de Jérusalem.
  3. (en) Jochen Burgtorf, The Central Convent of Hospitallers and Templars : History, Organization, and Personnel (1099/1120-1310), Leiden/Boston, Brill, , 761 p. (ISBN 978-90-04-16660-8, présentation en ligne), p. 274
  4. Henri de Curzon, La règle du temple : publiée pour la société de l'histoire de France, Renouard, , 1re éd., XLJ+368 (lire en ligne), p. 142-150
    Retraits n°200 à 220.
  5. (de) Marie-Luise Bulst-Thiele, « Zur Geschichte der Ritterorden und des Königreichs Jerusalem im 13. Jahrhundert bis zur Schlacht bei La Forbie am 17. Oktober 1244 », dans Deutsches Archiv für Erforschung des Mittelalters, vol. 22, , 197-226 p.
  6. Burgtorf 2008, p. 125
  7. Claverie 2005, p. 138

Lien externe

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