Richard Pakenham
Sir Richard Pakenham ( - ) est un diplomate britannique des XVIIIe et XIXe siècles.
Ambassadeur du Royaume-Uni au Portugal (d) | |
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Ambassadeur du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande aux États-Unis (d) | |
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Ambassadeur du Royaume-Uni au Mexique (d) | |
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Membre du Conseil privé du Royaume-Uni |
Naissance | |
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Décès |
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Nationalité | |
Formation | |
Activité | |
Père |
Thomas Pakenham (en) |
Mère |
Louisa Anne Staples (d) |
Fratrie |
John Pakenham (d) |
A travaillé pour |
Bureau des Affaires étrangères (d) |
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Le très honorable |
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Biographie
Richard Pakenham, est le cinquième fils de l'Admiral Sir Thomas Pakenham, et sa mère, Louisa, est la fille du Right Honorable John Staples. Il naît dans la propriété familiale de Pakenham Hall, à Castlepollard, dans le comté de Westmeath.
Il étudie au Trinity College à Dublin et, sans obtenir son diplôme, entre au Ministère des Affaires étrangères (Foreign Office) le en tant qu'attaché auprès de son oncle, le comte de Clancarty, à La Haye. Son affectation suivante est celle de secrétaire auprès de la légation britannique en Suisse (). Promu le à un poste équivalent à Mexico, il est nommé ministre plénipotentiaire auprès des États-Unis du Mexique le . Il semble avoir été apprécié et efficace à ce poste.
La partie la plus difficile de son ambassade consiste à négocier l'abolition de la traite d'esclaves : le gouvernement mexicain s'opposant au droit de visite, et les négociations se prolongèrent pendant quatre ans, au bout desquels Pakenham finit par obtenir un traité en 1841. Il se trouve à Mexico pendant la guerre des Pâtisseries qui oppose le Mexique au royaume de France et, en , il est dépêché à Veracruz, afin de servir d'intermédiaire entre les deux anciens belligérants.
Le , alors qu'il est en voyage en Angleterre, il est nommé au Conseil privé du Royaume-Uni et, le , il est nommé envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire auprès des États-Unis d'Amérique. Sur place quelques questions épineuses l'attendent. La première est celle de la fixation des frontières de l'Oregon. Au cours de la négociation, bien qu'il n'ait pas porté les revendications britanniques, il obtient l'aval de son gouvernement. L'attitude du Royaume-Uni concernant le Texas posera davantage de difficultés. Les relations entre les deux gouvernements n'était alors pas des plus cordiales, et l'irritation perceptible de part et d'autre.
Pakenham quitte Washington pour consultation en , et, après un séjours prolongé en Europe décide finalement de prendre sa retraite plutôt que de retourner aux États-Unis. Il commence une nouvelle carrière le en tant qu'envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire à Lisbonne. Sur place, ses tâches diplomatiques sont moins ardues, et il entre rapidement en grâce auprès de la famille royale de Portugal.
En , il rentre en Angleterre et, à sa demande, il est mis en retraite le de la même année. Cependant, il est presque immédiatement (le ) renvoyé à Lisbonne en mission spéciale pour féliciter le roi Pierre V de Portugal qui venait d'atteindre sa majorité. Il rentre à nouveau en Angleterre en , et reçoit une pension diplomatique de deuxième classe. Il se retire à Coolure, Castle Pollard, où il meurt, sans jamais avoir été marié.
Notes et références
Sources et bibliographie
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Richard Pakenham » (voir la liste des auteurs).
- (de) « Publications de et sur Richard Pakenham », dans le catalogue en ligne de la Bibliothèque nationale allemande (DNB).