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Richard Casavant

Richard Casavant, né en 1946 à Ottawa, est un psychologue et écrivain franco-ontarien.

Richard Casavant
Nom de naissance Richard Casavant
Naissance
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Auteur
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Biographie

Après ses études classiques au Petit séminaire d'Ottawa et au Séminaire des Saints-Apôtres, Montréal en 1964, Richard Casavant a complété ses études universitaires en psychologie au niveau du baccalauréat à l'Université d'Ottawa, de la maîtrise au Beacon College à Boston et du doctorat à l'Université Columbia Pacific (en)[1]. Il devient le premier directeur francophone du secteur franco-ontarien du Conseil des arts de l'Ontario[2] en 1970 jusqu'en 1977. Il encourage la création des Éditions Prise de parole en 1973[3]. Il collabore aux textes de Poèmes et chansons du Nouvel-Ontario[4]. Il publie plusieurs textes dans différents périodiques, dont Poésie, Ébauche, Art Magazine et L'Express de Toronto, Liaison et Envol. Il est membre de La Société des Écrivains canadiens-Ottawa, et membre fondateur l'Institut Fleury-Mesplet[1], il a été président du conseil d'administration des Éditions Interligne. Durant cette période, il a enseigné la psychologie aux universités d'Ottawa et du Québec à Hull (UQO). Richard Casavant est membre de l'Association des auteurs de l'Ontario Français (AAOF) et de l'Union des Écrivaines et de écrivains québécois (UNEQ).

Thématique et esthétique

Richard Casavant ne s'impose pas de contraintes formelles dans sa poĂ©sie. Celle-ci est plutĂ´t un lieu de rencontre intime. Il explore les thèmes de la rĂ©volte sociale, de l'inquiĂ©tude chrĂ©tienne et de la rĂ©alitĂ© concrète du corps humain[5]. Certains des Ă©crits de Richard Casavant participent de la condition franco-ontarienne, oĂą l'appartenance est lucide et oĂą le geste crĂ©atif est porteur du groupe culturel[6]. Dans son poème « Le cri d'un peuple Â», Richard Casavant exprime la rĂ©alitĂ© dure de la communautĂ© francophone de l'Ontario[7] :

« je suis pauvre
pauvre d'argent
pauvre de savoir
pauvre de volonté
pauvre de victoire

Les paupières ont appris à se baisser
Les tĂŞtes Ă  se courber
Mais il est des silences meurtriers. »

Ĺ’uvres

  • 1965 - “Symphonie en Blues”
  • 1967 - “Le Matin de l’infini”
  • 1978 - Poèmes 1960-1975
  • 2013 - Les Sentinelles de l'absence
  • 2013 - Des clins d'yeux dans la nuit suivi de Petit pas de deux

Notes et références

  1. « Casavant, Richard (fonds, P259) », sur Centre de recherche en civilisation canadienne-française, Université d'Ottawa (consulté le ).
  2. « Les Sentinelles de l’absence », sur fnac, (consulté le ).
  3. « En vedette : Gaston Tremblay », À vos livres,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. DÉOF, « Poèmes et chansons du Nouvel-Ontario », dans Gaëtan Gervais et Jean-Pierre Pichette (dir.), Dictionnaire des écrits de l'Ontario français 1613-1993, Ottawa, Presses de l'Université d'Ottawa, (lire en ligne), p. 676.
  5. Les Franco-Ontariens, Ottawa, Presses de l'Université d'Ottawa, , 443 p. (lire en ligne), p. 371.
  6. François Paré, « Conscience et oubli : les deux misères de la parole franco-ontarienne », Revue du Nouvel-Ontario, no 4,‎ , p. 89-102 (lire en ligne, consulté le ).
  7. Yvette Bénayoun-Szmidt, « Littérature francophone en Ontario. De l'histoire et de l'écriture », Globe : revue internationale d'études québécoises, vol. 6, no 1,‎ , p. 65-84 (lire en ligne).

Voir aussi

Archives

Articles connexes

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