Richū
L'empereur Richū (履中天皇, Richū Tennō) est le dix-septième empereur du Japon[1], au Ve siècle, selon l'ordre traditionnel de la succession[2].
Empereur du Japon | |
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- | |
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Kamiishizu Misanzai Kofun (d) (?) |
Nom dans la langue maternelle |
履中天皇 |
Famille | |
Père | |
Mère | |
Fratrie | |
Conjoint |
Kusaka no Hatabi no Himemiko (en) |
Enfants |
Iide (en) Ichinobe-no Oshiwa Nakashi no Himemiko (en) |
Biographie
Aucune date certaine ne peut être assignée pour le règne de cet empereur, mais on situe son règne au début du Ve siècle, de 415 à 419, bien qu'on n'en connaisse pas les dates avec certitude. Dans la tradition, il est né en 336 et mort en 405, son règne ayant commencé en 400. Aucune de ces dates n'a de fondement établi.
Selon le Nihon shoki et le Kojiki, il était le premier fils de l'empereur Nintoku. Avant son règne, il s'échappa du palais de Naniwa Nagara-Toyosaki au Isonokami-jingū à cause d'un incendie[3]. Il succomba à une maladie durant la sixième année de son règne. Son tombeau se situe dans la province de Kawachi, au centre de la préfecture d'Osaka actuelle. Son plus jeune frère, Hanzei, lui succéda ; aucun de ses fils n'hérita directement du trône, mais ses deux petits-fils, Kenzō et Ninken, devinrent ultérieurement empereurs.
Selon la légende, alors qu'il était en bateau sur l'étang près de son palais, des fleurs de cerisier tombèrent dans sa coupe de saké. L'empereur en fut si charmé qu'il baptisa son palais Waka Sakura no Miya et commissionna des lettrés pour écrire et répandre cette histoire.
Quelques historiens pensent l'identifier dans le Livre de Song comme le Roi San. Le Roi San avait envoyé des messagers à la dynastie Song en Chine au moins deux fois, en l'an 421 et 425, et il mourut avant 438, son plus jeune frère lui succédant.
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Emperor Richu » (voir la liste des auteurs).
- Agence impériale: 履中天皇 (17)
- Brown, Delmer et al. (1979). Gukanshō, pp. 257; Varley, Paul. (1980). Jinnō Shōtōki, pp. 103-110; Titsingh, Isaac. (1834). Annales des empereurs du Japon, pp. 24-25.
- Nihonshoki, Chapitre 12
Voir aussi
Bibliographie
- (en) Brown, Delmer M. and Ichirō Ishida, eds. (1979). Gukanshō: The Future and the Past. Berkeley: University of California Press. (ISBN 0-520-03460-0 et 978-0-520-03460-0); OCLC 251325323
- (ja) Kasahara Hidehiko (笠原英彦). 2001. Successive emperors (歴代天皇総覧: 皇位はどう継承されたか, Rekidai tennō sōran: Kōi wa dō keishō sareta ka). Tokio: Chūō Kōron Shinsha. (ISBN 4-12-101617-3 et 978-4-12-101617-1); OCLC 49255180
- (fr) Titsingh, Isaac. (1834). Nihon Ōdai Ichiran; ou, Annales des empereurs du Japon. Paris: Royal Asiatic Society, Oriental Translation Fund of Great Britain and Ireland. OCLC 5850691
- (en) Varley, H. Paul. (1980). Jinnō Shōtōki: A Chronicle of Gods and Sovereigns. New York: Columbia University Press. (ISBN 0-231-04940-4 et 978-0-231-04940-5); OCLC 59145842
- (fr) Louis Frédéric, Le Japon, dictionnaire et civilisation, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1419 p. [détail des éditions] (ISBN 2-221-06764-9)