Riccardo Jagmetti
Riccardo Jagmetti, né le à Zurich (originaire du même lieu et de Mairengo), est un avocat et une personnalité politique suisse, membre du Parti radical-démocratique (PRD).
Suppléant de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe Suisse | |
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Président du Conseil des États |
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Il est député du canton de Zurich au Conseil des États de fin 1983 à fin 1995 et président de ce Conseil en 1993-1994.
Biographie
Riccardo Jagmetti naît le à Zurich. Il en est également originaire, ainsi que de l'ancienne commune tessinoise de Mairengo[1]. Son père, qui porte le même nom, est directeur-général de la société d'assurance-vie Rentenanstalt ; sa mère est née Esther Hürlimann. Il a un frère cadet, Carlo Jagmetti, qui fait une carrière de diplomate[2].
Il effectue des études de droit à Zurich, Genève et Paris de 1948 à 1956. C'est à cette époque qu'il rejoint la société d'étudiants Zofingue[3]. En 1956, il obtient le titre de docteur en droit à l'Université de Zurich[2].
Au terme de ses études, il travaille comme auditeur et substitut au tribunal de district de Zurich jusqu'en 1958, puis comme avocat. En 1960, il devient chargé de cours de droit à l'École polytechnique fédérale de Zurich. Il y travaille ensuite comme professeur assistant à partir de 1962, puis comme professeur ordinaire de droit de 1966 à 1995[2]. Il enseigne également pendant quelques années à l'Université de Genève comme professeur invité[4].
Il a le grade de colonel à l'armée[2].
Il épouse en 1956 la Neuchâteloise Denise Hélène de Reynier[2] - [5], avec qui il a trois enfants[4].
Parcours politique
Membre du Parti radical-démocratique, il siège au Grand Conseil du canton de Zurich de 1971 à 1983[2]. Il y préside son groupe à partir de 1981[4].
De 1983 à 1995, il représente le canton de Zurich au Conseil des États et le préside en 1993-1994[2].
En janvier 1989, il se porte candidat au sein de son parti pour la succession d'Elisabeth Kopp au Conseil fédéral, mais se voit préférer Kaspar Villiger[6].
Autres mandats
Il préside notamment l'Association suisse d'assurances de 1995 à 2000[2] - [7].
Notes et références
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Riccardo Jagmetti » (voir la liste des auteurs).
- « Biographie de Riccardo Jagmetti », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
- Markus Bürgi (trad. Danièle Vuilleumier), « Riccardo Jagmetti » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- (de) Paul Ehinger, « Liberale Bewegung und Hort der Tradition. 175 Jahre Schweizerischer Zofingerverein », Neue Zürcher Zeitung,‎ , p. 15
- « Jagmetti en lice », L'Express,‎ , p. 28 (lire en ligne)
- (de) « Rico Jagmetti als Bundesratskandidat », Neue Zürcher Nachrichten,‎ , p. 1 (lire en ligne)
- Michel Perrin, « La chute du privilège zurichois », 24 Heures,‎ , p. 7 (lire en ligne)
- « Les assurances relativisent les critiques », Le Matin,‎ , p. 4 (lire en ligne)
Liens externes
- Ressources relatives Ă la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :