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Reykjavíkurdætur

Reykjavíkurdætur (mot islandais signifiant littéralement « les filles de Reykjavik ») est un groupe de hip-hop islandais, formé en 2013. La composition de ce collectif est variable (dix-neuf puis dix-sept membres en 2016).

Reykjavíkurdætur
Pays d'origine Drapeau de l'Islande Islande
Genre musical Hip-hop islandais
Années actives Depuis 2013
Site officiel www.rvkdtr.com
Composition du groupe
Membres Anna Tara Andrésdóttir,
Ásthildur Sigurðardóttir,
Bergþóra Einarsdóttir,
Katrín Helga Andrésdóttir,
Kolfinna Nikulásdóttir,
Salka Valsdóttir,
Sigurlaug Sara Gunnarsdóttir,
Solveig Pálsdóttir,
Steiney Skúladóttir,
Steinunn Jónsdóttir,
Sunna Ben,
Valdís Steinarsdóttir,
Þórdís Björk Þorfinnsdóttir,
Þuríður Blær Jóhannsdóttir,
Þuríður Kristín Kristleifsdóttir,
Ragnhildur Hólm [1]
Anciens membres Guðbjörg Ríkey Thoroddsen Hauksdóttir,
Salka Sól Eyfeld,
Tinna Sverrisdóttir,
Vigdís Ósk Howser Harðardóttir,
Jóhanna Rakel Jónasdóttir

Biographie

Le groupe se constitue en 2013 à l'occasion d'une scène libre récurrente d'un bar de Reykjavik. N'étant que trois au début, le nombre de membres du groupe augmente au fil des rencontres[2]. Le nombre se stabilise à seize chanteuses et un DJ, pour répondre aux besoins des festivals[3].

L'une des chanteuses du groupe, Salka Sól Eyfeld, s'étonne elle-même que le groupe soit parvenu à faire un rap aux paroles féministes et engagées, dans un paysage musical exclusivement masculin. Celle-ci est également à la tête du groupe de reggae AmabAdamA (en), actrice dans la série Trapped et coach musicale de la version local de The Voice[2]. Le groupe réalise une tournée européenne, RVKDTR Europe Tour, du au [4]. Elles seront présentes aux Rencontres Trans Musicales de Rennes, le [3].

Style et influences

Les textes de Reykjavíkurdætur évoquent différents thèmes de la vie en Islande, et plus particulièrement des femmes islandaises. Dans une interview en 2016, le groupe indique parler dans ses chansons de « la politique, les abus sexuels, l'approche maternelle face aux politiciens corrompus, le féminisme, la sodomie, les poils, le body shaming, l'empowerment des femmes, la culture du viol, les ruptures amoureuses »[4]. Elles chantent pratiquement exclusivement en islandais[3]. Leur chanson Drusla (« salope »), issue de leur premier album RVK DTR, est devenue l'hymne de la marche des salopes islandaise et une critique du slut-shaming[2].

Parmi les influences, les membres du groupe indiquent écouter Angel Haze, Nneka, Cell 7, Beyoncé, Little Simz, Dreezy, Jojo Abot, Shadia Mansour[4]. L'accueil fait à leurs textes et leurs prestations est plutôt favorable à l'étranger, mais reste souvent plutôt hostile à domicile. Pas de passage en radio nationale, des critiques de la part de groupes de rap masculins[3], et la fermeture d'esprit de bon nombre d'Islandais, « cinquante pour cent de la population [étant] racistes, anti-féministes, étroits d'esprit et vivant renfermés sur eux-mêmes » selon Vigdís Ósk[5], des propos nuancés par d'autres membres du groupe[4].

Discographie

Notes et références

Annexes

Bibliographie

  • Julie Hamaïde, « Les « filles de Reykjavik », le fuck sous la glace », Libération Next, (lire en ligne, consulté le ) Document utilisé pour la rédaction de l’article

Liens externes

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