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Renaud II de Clermont

Renaud II de Clermont, né vers 1075, mort vers 1152, fut comte de Clermont-en-Beauvaisis à partir de 1101. Il était fils d'Hugues Ier, comte de Clermont, et de Marguerite de Roucy.

Renaud II de Clermont
Sceau de Renaud II de Clermont
Titre de noblesse
Comte
Biographie
Naissance
ou
Lieu inconnu
Décès
Années 1150 ou
Lieu inconnu
Père
Mère
Marguerite de Roucy (d)
Fratrie
Alice de Clermont (d)
Conjoints
Clémence de Bar (d) (à partir de )
Clémence de Bar (d)
Adélaïde de Vermandois
Enfants
Marguerite de Clermont-Beauvaisis
Simon Ier de Clermont (d)
Mahaut de Clermont (d)
Raoul Ier de Clermont

Il fut marié en premières noces vers 1104 avec Adélaïde de Vermandois (° v. 1062 - † 1122), comtesse de Vermandois et de Valois, fille d'Herbert IV comte de Vermandois, et d'Alix comtesse de Valois. Adélaïde était veuve d'Hugues le Grand, comte de Vermandois et frère du roi Philippe Ier.
De ce mariage naquirent :

Les historiens estiment que Renaud eut une seconde épouse dont l'histoire n'a pas retenu le nom. En effet, entre la mort d'Adélaïde en 1122 et le mariage avec Clémence en 1129, il s'écoule six années. Sachant que le comte n'a à cette époque qu'une seule fille[1], il paraît improbable qu'il ait attendu six ans avant de se remarier et d'avoir un héritier. De ce mariage seraient nés :

Veuf, il se remarie entre 1129 et 1135 avec Clémence de Bar (° 1112 - † après 1182), fille de Renaud Ier le Borgne, comte de Bar, et de Gisèle de Vaudémont, veuve du fils (Hugues II ? ; † jeune) du comte Pierre de Dammartin[2]. De ce troisième mariage naquirent :

  • Renaud ;
  • Hugues († ), abbé de St-Evremond de Creil en 1176, primicier de Metz, chanoine de Toul puis archidiacre à Ligny en 1186 ;
  • Guy, cité en 1186 ;
  • Gautier ;
  • Marguerite, mariée en 1152 à Gui III « Le Bouteiller » de Senlis († 1188) ;
  • Constance, mariée à Roger de La Tournelle.

Sigillographie et emblématique

Le sceau de Renaud II de Clermont est un témoin important du processus de naissance des armoiries. Ce serait un des premiers sceaux portant des armoiries, avec un échiqueté (un damier) sur le gonfanon. Il est en usage vers 1130/1150 et aurait pu être utilisé dès les années 1110/1120. Il porte le même emblème que celui du beau-fils de Renaud II de Clermont, Raoul Ier de Vermandois : l'échiqueté de Vermandois. C'est son mariage qui permet à Renaud II de Clermont d'afficher cet emblème. Les deux sceaux du beau-fils et et beau-père seraient donc les deux premiers sceaux proto-héraldiques [3].

Notes et références

  1. Raoul n'étant plus cité après 1119, on peut raisonnablement le penser mort.
  2. « Saint-Leu d'Esserent et les Dammartin : 3- La disparition des Dammartin, 2008 », sur Les Petites Cases.
  3. Jean-François Nieus, « L’invention des armoiries en contexte. Haute aristocratie, identités familiales et culture chevaleresque entre France et Angleterre. 1100-1160 », Journal des savants, vol. 1, no 1,‎ , p. 93–155 (DOI 10.3406/jds.2017.6387, lire en ligne).

Sources

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