René Turin

René Turin naît le 7 février 1879 à Brest[1]. Il est le fils de Edmond Pierre Marie Turin, officier de marine, et de Mathilde Jeanne Françoise Pointeau.

Durant la Grande Guerre, il est d'abord capitaine de cavalerie au 14e régiment de chasseurs à cheval[2] - [3]. Plus tard, il s'engage comme pilote aviateur et devient commandant de l'escadrille n^o 15[4] - [5]. Il reçoit la Légion d'honneur le 3 juin 1915 pour ses faits d'armes[6].

Le 6 septembre 1916, il se porte volontaire pour une mission périlleuse d'observation d'infanterie. Son avion est abattu « à quelques mètres des fantassins qui s'élançaient à l'assaut »[4]. Des soldats parviennent à retrouver son corps sur le lieu du crash et « l'enveloppent dans la toile de l'avion pour le ramener au terrain où il reçoit le dernier hommage de ses frères d'armes »[7].

Peu après son décès, la sœur de René Turin adresse une lettre de son frère trouvée sur sa dépouille et destinée à Charles Maurras[8]. Dans cette lettre, il apportait sa cotisation à la crise du papier que rencontrait le journal L'Action française. René Turin était adhérent à l'Action française.

René Turin est décoré de la Croix de guerre et de la Military Cross. Il reçoit également six citations à l'ordre de l'armée[9].

• Croix de guerre 1914-1918
• Croix militaire
• Chevalier de la Légion d'honneur[6]