René Roger
René Roger, né le à Attiches et décédé le à Nice (84 ans), est un pilote de chasse et as aérien français de la Seconde Guerre mondiale.
Naissance | |
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Décès |
(Ă 84 ans) Nice |
Nom de naissance |
René Jean Joseph Roger |
Nationalité | |
Activité |
Conflit |
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Carrière et combats
Né le à Attiches, il effectua son service militaire en 1927, puis après avoir obtenu son brevet de pilote en 1930, il opta pour une carrière militaire et devint sous-officier de l'Armée de l'air en . D' à , promu au grade d'adjudant, il fut posté comme instructeur à la base aérienne du Bourget, volant sur tous types d'appareils, au cours d'exercices tant de jour que de nuit.
Dès la déclaration de guerre de , il fut muté au GC.III/3, alors équipé de MS.406 et employé à des missions diurnes de reconnaissance en territoire allemand et des attaques de bombardement tactique nocturnes. Il obtint sa 1re victoire officielle, en abattant, en moins de 3 minutes, 2 Messerschmitt Bf 109, près du village de Rosendael. Le 19 mai il obtint un nouveau succès contre un Bf 109 et le lendemain, 20 mai, ce fut au tour d'un bombardier bimoteur Heinkel He 111 de tomber sous ses coups.
En août 1940 il fut dirigé sur le GC.II/3 stationné en Afrique du Nord et doté de Dewoitine D.520, avant que de rejoindre la Syrie le . Obligé de faire un atterrissage forcé en Turquie le 15 juin, il ne put participer aux combats qui s'ensuivirent entre troupes alliées et Vichystes. Soupçonné de sympathies gaullistes, le gouvernement Pétain lui ordonna de rester sur place comme adjudant-chef assistant de l'assistant de l'Air à l'ambassade d'Ankara pour les 10 mois suivants ; en outre ses demandes réitérées pour passer officier furent rejetées par trois fois et, toujours sous le prétexte de ses sympathies gaullistes, il fut finalement interné de à .
Libéré au bout de 10 mois d'emprisonnement, il rejoignit les Forces françaises libres du Moyen-Orient et, après sa promotion au grade de sous-lieutenant en , il poursuivit sa carrière au Levant. Il quitta le service armé en et totalisait alors plus de 3 000 heures de vol.
Palmarès
Le Service historique de l'Armée de l'Air, le crédite de cinq victoires homologuées. Or, en réalité, et selon le journal de marche de son escadrille ainsi que ses propres revendications, il a obtenu 4 victoires en combat aérien.