René Perrotte

René Perrotte est né à Caen le 18 juin 1855. Après des études de droit à l'université de Caen, il devient notaire. Il entre au conseil municipal de la ville et en devient son 2^e adjoint en mai 1896[1]. Il en devient maire le 20 novembre 1898. Il démissionne en 1904 ainsi que tout le conseil municipal après avoir été défait aux élections cantonales[2]. Il se représente en 1908 avec le soutien d'Henry Chéron[3] et récupère la mairie face à une liste nationaliste[2]. Il garde son mandat jusqu'en 1919. De 1904 à 1918, il est conseiller général de Caen.

Il meurt dans sa propriété de Bombanville à Thaon le 3 juillet 1936[4]. Son nom est donné à une rue dans l'ancien quartier Saint-Louis le 4 juillet 1952[5].

C'est sous ses mandats que sont construits l'hôpital Clemenceau, la bibliothèque du palais des facultés (rue Saint-Sauveur), l'école primaire supérieure (rue de Bayeux), le groupe scolaire Gambetta, le lycée de jeunes filles (rue Pasteur)[5].

Il est connu pour avoir inventé en 1910 la « perrottine », un objet servant au ramassage des déchets, l'équivalent caennais de la poubelle parisienne[5]. Cette boite en fer de forme carrée est fermée par un couvercle et peut être déplacée grâce aux roues fixées à sa base. 6 000 exemplaires de cette boite sont distribuées à Caen[1].

À la fin de son second mandat, il crée l'office public d'habitations à bon marché[1].

La dévolution du cimetière protestant de Caen à la ville, acceptée par René Perrotte, est confirmée par un décret du 30 juillet 1909[6].