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Relations entre la Serbie et l'Union européenne

Les relations entre la Serbie et l'Union europĂ©enne remontent Ă  la constitution de la rĂ©publique fĂ©dĂ©rale de Yougoslavie, État successeur de la rĂ©publique fĂ©dĂ©rative socialiste de Yougoslavie, qui changea de nom en 2003 pour devenir la CommunautĂ© d'États de Serbie-et-MontĂ©nĂ©gro. À la suite de l'indĂ©pendance du MontĂ©nĂ©gro, la Serbie a succĂ©dĂ© Ă  la CommunautĂ©.

Relations entre la Serbie et l'Union européenne
Drapeau de la Serbie
Drapeau de l’Union europĂ©enne
Serbie et Union européenne
Serbie Union européenne

Relations avant 2009

La Communauté économique européenne ouvre en 1981 un bureau à Belgrade, alors capitale de la République socialiste fédérative de Yougoslavie et signe un accord de coopération[1].

L'Union européenne prend en compte l'élargissement dans les Balkans depuis, au moins, la fin des années 1990[2].

Les nĂ©gociations devinrent sĂ©rieuses aprĂšs que la Serbie a entamĂ© un processus de rĂ©forme aprĂšs la chute du rĂ©gime de Slobodan MiloĆĄević en 2000. Alors que la Serbie faisait encore partie de la rĂ©publique fĂ©dĂ©rale de Yougoslavie[N 1], l'UE a officiellement dĂ©clarĂ© en 2001 que les États balkaniques Ă©taient des candidats potentiels Ă  l'adhĂ©sion, ce qui fut confirmĂ© en 2003 (la Serbie faisant alors partie de la Serbie-et-MontĂ©nĂ©gro, union dissoute pour sa part en 2006)[2].

En 2002, l'accord de Belgrade, qui rĂ©git organise la dissolution de la rĂ©publique fĂ©dĂ©rale de Yougoslavie et prĂ©pare les futures relations entre la Serbie et le MontĂ©nĂ©gro dans la future CommunautĂ© d'États de Serbie-et-MontĂ©nĂ©gro est signĂ© en prĂ©sence du Haut reprĂ©sentant pour la politique Ă©trangĂšre et de sĂ©curitĂ© commune de l'Union europĂ©enne, qui a supervisĂ© le processus[1]. L'Union europĂ©enne « offre perspective d’une adhĂ©sion et se pose comme l’arbitre des futurs diffĂ©rends liĂ©s aux questions Ă©conomiques »[1].

Un accord de stabilisation et d'association a Ă©tĂ© nĂ©gociĂ© dĂšs [2]. Ces nĂ©gociations furent suspendues le car Ratko Mladić n'avait pas Ă©tĂ© encore arrĂȘtĂ© et que l'Union considĂ©rait que la Serbie avait failli Ă  remplir son engagement envers le Tribunal pĂ©nal international pour l'ex-Yougoslavie[2]. Le , Radovan KaradĆŸić fut arrĂȘtĂ©. Le , Mladić fut finalement arrĂȘtĂ©.

Le , le vice-Premier ministre serbe BoĆŸidar Đelić et la Commissaire Ă  l'Ă©largissement Olli Rehn paraphĂšrent Ă  Bruxelles l'accord de stabilisation et d'association entre la Serbie et l'Union europĂ©enne[3]. Olli Rehn dĂ©clara que cette dĂ©cision Ă©tait le rĂ©sultat de l'amĂ©lioration de la coopĂ©ration avec le TPIY, comme l'a constatĂ© la procureure gĂ©nĂ©rale, Carla Del Ponte.

L'UE planifiait d'accorder le statut de candidat Ă  la Serbie dĂ©but 2009, Ă  la condition de sa pleine coopĂ©ration avec le tribunal de La Haye. La Serbie obtint finalement le statut d’État candidat le .

L'accord de stabilisation et d'association (ASA) est entré en application le .

Demande d'adhésion

Le , le prĂ©sident Boris Tadić a remis la demande d'adhĂ©sion serbe Ă  la prĂ©sidence suĂ©doise du Conseil de l'Union[4].

Notes

  1. Cette union fut dissoute en 2003.

Sources

Références

  1. Elise Bernard, « La politique de l'UE vis-Ă -vis de la Serbie et du Kosovo : 2001-2013 », Est Europa,‎ , p. 181-207 (lire en ligne, consultĂ© le )
  2. Serbie - Élargissement
  3. ASA - 7 novembre 2007
  4. Die Zeit - 22 décembre 2009

Bibliographie

Compléments

Articles connexes

Liens externes

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