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Refuge Albert-Ier

Le refuge Albert-Ier (refuge Albert-Premier) est un refuge situé en France dans le département de la Haute-Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Refuge Albert-Ier
Illustration du refuge.
Le refuge Albert-Ier
Altitude 2 702 m[1]
Massif Massif du Mont-Blanc (Alpes)
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement Haute-Savoie
Inauguration 1930 : 1er refuge
1959 : 2e refuge
Propriétaire CAF de Chamonix
GĂ©rant Paul Laborde
PĂ©riode d'ouverture mars Ă  avril et juin Ă  septembre
Capacité été : 140 couchages
hiver : 30 couchages
CoordonnĂ©es gĂ©ographiques 45° 59′ 48″ nord, 6° 59′ 12″ est[1] - [2]
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Refuge Albert-Ier
GĂ©olocalisation sur la carte : Haute-Savoie
(Voir situation sur carte : Haute-Savoie)
Refuge Albert-Ier
Refuge de montagne

Histoire

L'ancien refuge

Les frères Julien et Anatole Caillot, de Saint-Sauveur, réalisent le premier refuge du 16 au 24 août 1930. Ils reçoivent les félicitations du roi Albert Ier de Belgique qui l'inaugure le et lui donne son nom. Albert Ier meurt quatre ans plus tard, le , d'une chute d'escalade à Marche-les-Dames, à proximité de Namur en Belgique. En 1935, le refuge est agrandi. Cependant cela ne suffisant pas, l'actuel grand refuge fait de pierre est édifié près du premier bâtiment. Ce nouvel ensemble est inauguré le . Néanmoins, à la fin du XXe siècle, le refuge en pierre ne suffit plus. Outre la hausse de fréquentation, il est l'un des rares refuges de haute montagne très accessibles en randonnée et donnant l'accès à des courses de tous niveaux. Fin 2012, un chantier de réhabilitation est donc entamé pour rénover et agrandir le refuge en pierre. Ce chantier s'étale sur deux ans par tranche étant donné les conditions météorologiques difficiles en altitude. Le nouveau refuge, terminé en , possède maintenant un toit rénové et surélevé ainsi qu'un étage supplémentaire. Les cuisines et les appartements du gardien ont également été rénovés[3].

Caractéristiques et informations

Le refuge est gardé. Il a une capacité d'accueil de 148 lits. Il est recommandé de réserver préalablement un lit avant d'entamer la montée au refuge.

Accès

Pour pouvoir accĂ©der Ă  ce refuge, il est conseillĂ© de prendre la tĂ©lĂ©cabine de Charamillon, puis le tĂ©lĂ©siège des Autannes jusqu'au col de Balme. Ă€ la suite de quoi, on peut accĂ©der Ă  un sentier ouvert en pĂ©riode estivale. L'estimation horaire de ce parcours est d'environ une heure trente en Ă©tĂ©, pour une marche sur un dĂ©nivelĂ© de 500 mètres. Il est Ă©galement possible de passer par la moraine depuis Le Tour. Ce second parcours est plus difficile. Il demande un plus gros effort physique, avec notamment un dĂ©nivelĂ© moyen d'environ 1 300 mètres. Il faudra dans ce second cas compter près de trois Ă  quatre heures[4].

Ascensions

Le mont Blanc vu du chemin du refuge Albert-Ier.

Principaux sommets accessibles :

Randonnée glaciaire :

  • les trois cols (col du Tour, FenĂŞtre de Saleina et col du Chardonnet) entre la Suisse et la France.
Le refuge en 2015. L'ancien bâtiment est visible devant le nouveau.

Particularités

Le refuge Albert-Ier est présenté selon le Club alpin français de Chamonix-Mont-Blanc, comme étant le plus facile d’accès du massif du Mont-Blanc[4].

Notes et références

  1. « Carte IGN classique » sur Géoportail.
  2. Refuge Albert 1er - Accès, site officiel sur le site de la FFCAM
  3. Le Dauphiné libéré, 29 septembre 2013 et site du Club alpin français
  4. Site officiel du Club alpin français de Chamonix-Mont-Blanc – Le refuge Albert-Ier

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe

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