Accueil🇫🇷Chercher

Red Pepper

Red Pepper est un magazine indĂ©pendant de langue anglaise qui se dĂ©clare « radicalement rouge et vert Â». Il est basĂ© au Royaume-Uni et fut pendant une grande partie de son histoire un mensuel ; c'est un bimensuel depuis 2007[1] - [2] - [3].

Red Pepper
Pays Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Langue Anglais
Périodicité mensuel
Genre Politique
Diffusion 7 000 exemplaires papier ex.
Date de fondation
Ville d’édition Londres

ISSN 1353-7024
Site web www.redpepper.org.uk

Origines

Red Pepper en français : « poivron rouge Â» a Ă©tĂ© fondĂ© par le Socialist Movement, un groupe indĂ©pendant de gauche nĂ© d'une sĂ©rie de grandes confĂ©rences organisĂ©es Ă  Chesterfield entre 1987 et 1988, après la dĂ©faite de la grève des mineurs du milieu des annĂ©es 1980. Ă€ l'automne 1991, le socialist movement crĂ©a un magazine de campagne Ă©lectorale nommĂ© Socialiste[1] qui dura jusqu'en [4] - [5].

Les partisans du mouvement Ă©taient convaincus que la demande pour une publication rĂ©gulière associant l'Ă©cologie et la gauche, indĂ©pendante de tout parti politique. Une campagne de levĂ©e de fonds fut lancĂ©e et rĂ©ussit Ă  rĂ©colter 135 000 livres, Red Pepper fut lancĂ© comme mensuel en [6].

Si sa première rédactrice en chef était Denise Searle, qui avait occupé le même poste à l'époque de Socialist[4], Red Pepper a été pendant l'essentiel de son histoire dirigé par la socialiste et féministe Hilary Wainwright[1], connue pour avoir co-écrit Beyond the Fragments. À partir de 2004, elle est devenue co-éditrice en tandem avec Oscar Reyes. Oscar se retira finalement en et fut remplacé par James O'Nions et Michael Calderbank. L'équipe de rédaction collégiale s'étoffa en 2010 avec l'arrivée de Emma Hughes et Sarah-Jayne Clifton. Sarah a quitta le magazine en 2013 pour être remplacé par Michelle Zellers. D'autres éminents journalistes furent impliqués à un moment ou à un autre, dont Nick Cohen, Gary Younge[7] et Barbara Gunnell.

Le magazine affichait treize mille abonnements vendus en [8], contre seulement sept mille en 2004[1].

Politique

La charte de la rĂ©daction de Red Pepper affirme son engagement pour « l'Internationalisme ; la croissance durable et socialement utile, l'État-providence, la paix, l'auto-dĂ©termination et la dĂ©mocratie Â».

Cette charte définit Red Pepper comme « un magazine de rébellion politique et de dissidence. Influencé par le socialisme, le féminisme et l'écologisme, c'est une source pour tous ceux qui imaginent et œuvrent à créer un autre monde – un monde basé sur l'égalité, la solidarité et la démocratie ».

Ce magazine est inhabituel pour la gauche du Royaume-Uni, dans la mesure où il est indépendant de tout parti politique. Red Pepper a également collaboré à Eurotopia, un réseau européen de magazines de gauche et progressiste qui publie un supplément multilingue. Le magazine se considère lui-même comme étroitement aligné avec le global justice movement et a pris part à l'organisation du forum social européen[9].

Références

  1. (en) « If circulation is low, have a row », The Independent, Londres,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. Independent News Collective « Copie archivée » (version du 6 octobre 2009 sur Internet Archive)
  3. (en) John O'farrell, « Keep to the Left - for that feel-bad factor », The Independent, Londres,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. (en) « Talk of the Trade: On your Marx », The Independent, London,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. (en) « Free radical », The Guardian, Londres,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. Red Pepper magazine history page « Copie archivée » (version du 24 décembre 2007 sur Internet Archive)
  7. See for instance 'What Obama means to the world' by Gary Younge in Red Pepper
  8. (en) Nick Cohen, « While Labour blooms, radical journalism withers », The Independent, Londres,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. IPS news story on the European Social Forum

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.