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Rebecca Warren

Rebecca Warren, née en 1965 dans la banlieue de Pinhoe à Exester, est une artiste visuelle et sculptrice britannique. Elle est membre de l’Académie Royale des Arts de Londres[1].

Rebecca Warren
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Naissance
Nationalité
Activité
Artiste visuelle, Sculptrice
Formation
Représentée par
Skarstedt Gallery (d), Matthew Marks Gallery (en)
Mouvement
Influencée par
Distinction

Elle est connue pour ses œuvres en argile et en bronze et pour ses vitrines arrangées. L'artiste vit et travaille à Londres[2] - [3].

Biographie

Originaire du Royaume-Uni, Rebecca Warren étudie les beaux-arts au Goldsmiths College de l'Université de Londres de 1989 à 1992, où elle a obtient un baccalauréat ès arts avec mention. En 1993, elle est diplômée d’une maîtrise en beaux-arts du Chelsea College of Art and Design[4]. De 1993 à 1994, elle œuvre comme artiste en résidence à la Ruskin School de l’Université d’Oxford[1].

Carrière artistique

Jusqu'en 1997, une grande partie des œuvres de Rebecca Warren sont produites en collaboration avec l'artiste britannique Fergal Stapleton[5]. Les premières sculptures de Rebecca Warren sont principalement réalisées en argile[6]. Ces pièces dépeignent la forme féminine nue et abordent les thèmes de la sexualité en faisant référence à d'autres œuvres et artistes historiques, tels que Robert Crumb, Edgar Degas et Alberto Giacometti[7] - [8] - [9] - [10].

William de Rebecca Warren, Central Saint Giles, Londres, 2013.

En 2009, Rebecca Warren expose son premier travail en acier soudé dans le cadre de son exposition intitulée Feelings[11]. La même année, la Serpentine Gallery présente la première rétrospective de sa carrière[2] - [12]. En 2010, The Renaissance Society, en collaboration avec l'Art Institute of Chicago, lui permettent d’exposer pour la première fois ses œuvres dans un musée américain[13].

En 2014, Rebecca Warren est nommée professeure de peinture et de sculpture à l’Académie des beaux-arts de Düsseldorf[14].

Les Ĺ“uvres de l'artiste se retrouvent dans plusieurs collections publiques, notamment  au Tate Modern de Londres et au Museum of Modern Art de New York[15] - [16].

Rebecca Warren est représentée par Maureen Paley à Londres, par Matthew Marks aux États-Unis et par la Galerie Max Hetzler en Allemagne[17] - [18].

Prix et récompenses

En 2006, Rebecca Warren est nommée au prestigieux prix Turner en lien avec ses installations sculpturales exposées à la Matthew Marks Gallery de New York et à la Galerie Daniel Buchholz de Cologne, ainsi que pour son travail à la Tate Triennial[19]. Un représentant de la Tate Gallery a écrit : " Ses œuvres combinent un large éventail de sources avec une forte conscience formelle, injectant des matériaux traditionnels avec une physique sensuelle pour créer quelque chose de totalement nouveau ". Les autres artistes nommés sont Tomma Abts, Mark Itchner et Phil Collins[4].

Le , Rebecca Warren est élue membre de l'Académie royale des arts[1].

Expositions

Parmi une liste non exhaustive :

  • The Boiler Room, Galerie Saatchi, 2003
  • Dark Passage, Kunsthalle ZĂĽrich, - [20]
  • Rebecca Warren, Galeries Serpentine, -
  • Rebecca Warren, Art Institute of Chicago et Renaissance Society, -
  • Tout Ce Que Le Ciel Permet, Le Consortium, Dijon, - [21]

Notes et références

  1. (en) « Rebecca Warren | Artist | Royal Academy of Arts », sur www.royalacademy.org.uk (consulté le )
  2. (en) « Rebecca Warren », sur Serpentine Galleries (consulté le )
  3. « Rebecca Warren – Fondation Vincent van Gogh Arles », sur www.fondation-vincentvangogh-arles.org (consulté le )
  4. (en-GB) Tate, « Turner Prize 2006 artists: Rebecca Warren », sur Tate (consulté le )
  5. (en) « Fergal Stapleton by Rebecca Warren / ArtReview », sur artreview.com, Art Review, (consulté le )
  6. (en-GB) Alastair Sooke, « Rebecca Warren at the Serpentine Gallery – review », Le Telegraph,‎ (ISSN 0307-1235, lire en ligne, consulté le )
  7. (en) « Rebecca Warren - The Saatchi Gallery », sur www.saatchigallery.com (consulté le )
  8. Sophie de Santis, « La verticalité gracieuse des sculptures Rebecca Warren », sur Le Figaro, (consulté le )
  9. Laurent Boudier, « Après les grosses fesses, le régime minceur de Rebecca Warren », sur Télérama.fr (consulté le )
  10. Judicaël Lavrador, « Dadames sculptées dans la grâce », sur Libération.fr, (consulté le )
  11. (en) « Exhibition - Rebecca Warren - Feelings - Matthew Marks Gallery », sur www.matthewmarks.com (consulté le )
  12. (en) « Rebecca Warren », sur Art.Base (consulté le )
  13. (en) « Rebecca Warren », sur The Art Institute of Chicago (consulté le )
  14. (de) « Rebecca Warren », sur www.kunstakademie-duesseldorf.de (consulté le )
  15. (en-GB) Tate, « Rebecca Warren born 1965 », sur Tate (consulté le )
  16. « Rebecca Warren | MoMA », sur The Museum of Modern Art (consulté le )
  17. (en) « Artists - Matthew Marks Gallery », sur www.matthewmarks.com (consulté le )
  18. (en) « Artist List », sur Galerie Max Hetzler (consulté le )
  19. Julie Ackermann, « A Dijon, Rebecca Warren sème le trouble », sur Les Inrocks (consulté le )
  20. (de) « Rebecca Warren | Kunsthalle Zürich », sur kunsthallezurich.ch (consulté le )
  21. « Tout Ce Que Le Ciel Permet »

Liens externes

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